samedi 20 novembre 2010

Les maud...inspections.

Pourquoi pensez-vous que les courtiers n'aiment pas toujours les inspections? Ce n'est pas pour les raisons que vous croyez, c'est parce que trop souvent les inspections ne valent pas le prix payé. Oui, je l'ai dit et je le répète.
Une inspection en bâtiment sert principalement à renseigner l'acheteur-potentiel sur l'état du bâtiment qu'il s'apprête à acquérir. Renseigner, enseigner, le mot le dit. Les acheteurs ont besoin de se faire enseigner sur les modules sugnificatifs de la propriété. Ils ont besoin de savoir si l'état de l'élément sous la loupe de l'inspecteur, ' l'expert ', est normal, pas normal, endommagé ou pas, à changer, à tolérer, à accepter. L'acheteur, avec ou sans expérience, a besoin de savoir quels sont les éléments qui demanderont des investissement à court, moyen et long terme.
Quand un inspecteur remet un beau catalogue avec de belles petites boites cochées oui ou non, l'acheteur n'en sait pas beaucoup plus après qu'il n'en savait avant. Il est plus léger de plusieurs centaines de dollars par contre. Il pourra lire dans son beau catalogue que des éléments, tels la toiture ou la fondation ou le panneau électrique ou le mpode de chauffage auraient besoin d'une opinion d'expert. L'acheteur aura le droit de se poser la question ' mais qui donc ai-je engagé?'"
Voilà ce qui rend les courtiers fous de rage car nous ne pouvons dénoncer des inspecteurs de mauvaise qualité ou de facture exagérée. Nous ne pouvons que recommander à nos clients de porter plainte auprès du fournisseur ou l'Association des Inspecteurs du Québec. Peut-être feront-ils enquête?
le 'bottom-line' est que les acheteurs rcoivent trop souvent un service inférieur pour des frais qui ont largement augmentés depuis 10 ans. Qu'ils sont obligés de payer souvent sur place et qu'ils restent avec plus de questions que de réponses.
Il est difficile de naviguer à travers les dédales du processus d'achat ou de vente d'une maison, j'en conviens. Raison de plus pour être bien préparé. Lorsque vous pensez acheté une propriété vous pouvez commencer à magasiner non seulement une hypothèque mais aussi votre notaire et votre inspecteur et là rien de mieux que des références de gens en qui vous avez confiance.

Carol Jarry
courtier immobilier

Les opinions exprimées par l'auteure sont informelles et n'engagent en rien le réseau La Capitale, l'Agence La Capitale du Mt-Royal, L'Équipe BaroletJarry ni ses membres. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour fin de preuves ni de faits.

mardi 16 novembre 2010

les maud...inspections

Pourquoi pensez-vous que les courtiers n'aiment pas les inspections? Ce n'est pas pour les raisons que vous croyez, c'est parce que trop souvent les inspections ne valent pas le prix payé. Oui, je l'ai dit et je le répète....

Une inspection en bâtiment sert principalement à renseigner l'acheteur-potentiel sur l'état du bâtiment qu'il s'apprête à acquérir. Renseigner, enseigner...le mot le dit. Les acheteurs ont besoin de se faire enseigner sur les modules significatifs de la propriété. Ils ont besoin de savoir si l'état de l'élément sous la loupe de l'inspecteur est normal, pas normal, endommagé ou pas, à changer, à tolérer, à accepter. L'acheteur, avec ou sans expérience, a besoin de savoir quels sont les éléments qui demanderont des investissements à court, moyen et long terme.

Quand un inspecteur remet un beau catalogue avec de belles petites boites cochées oui ou non,l'acheteur n'en sait pas beaucoup plus après qu'il en savait avant. Il est plus léger de plusieurs centaines de dollars par contre. Il pourra lire dans son beau catalogue que des éléments, tels la toiture ou la fondation ou le panneau électrique ou le mode de chauffage auraient besoin d'une opinion d'expert. L'acheteur aurait le droit de se poser la question ' mais qui donc ai-je engagé?'

Voilà ce qui rend les courtiers fous de rage car nous n'avons pas le droit de dénoncer des inspecteurs de mauvaise qualité ou de facture exagérée. Nous ne pouvons que recommander à nos clients de porter plainte auprès du fournisseur ou de l'Association des Inspecteurs en Bâtiment du Québec. Peut-être feront-ils une enquête?

Le 'bottom-line' est que les acheteurs recoivent trop souvent un service inférieur pour des frais qui ont largement augmentés depuis 10 ans. Qu'ils sont obligés de payer souvent sur place et qu'ils restent avec plus de questions que de réponses.

Il est difficile de naviguer à travers les dédales du processus d'achat ou de vente d'une maison, j'en conviens. Raison de plus pour être bien préparé. Lorsque vous pensez acheté une propriété vous pouvez commencer à magasiner non seulement une hypothèque amis aussi votre notaire et votre inspecteur et là rien de mieux que des références de gens en qui vous avez confiance.



Carol Jarry
courtier immobilier



Les opinions exprimées par l'auteure sont informelles et n'engagent en rien le réseau La Capitale, l'Agence La Capitale du Mt-Royal, L'Équipe BaroletJarry ni ses membres. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisées pour fin de preuves ni de faits.

Y'a t'il un pilote dans l'avion?

Hier, une cliente qui a acheté une propriété sur le Plateau cet automne m'a téléphoné. Elle criait presque tant elle était surprise, estomaquée plutot. Elle venait de recevoir l'évaluation foncière de sa nouvelle propriété, 30,000$ de plus de ce qu'elle a payé! Et cette évaluation avait été faite, on se souvient, durant le printemps 2010, soit un bon six mois avant son acquisition.
Du n'importe quoi. Maintenant il ne suffit plus d'attendre qu'il y ait transaction pour déterminer la valeur d'un bien, on peut se permettre de prévoir l'avenir, comme avec une boule de cristal et si vous n'êtes pas d'accord alors à vous de venir défendre votre point, sur votre temps, sur votre bras.
Que les 'valeurs' foncières augmentent de 100%, comme c'est le cas ici, car l'évaluation du dernier trimestre était à la moitié, appartient au régime de Notingham. Mais où est donc Robin des Bois. Oh! je vous entend d'ici, les 'chics' du plateau peuvent se le permettre mais attention à quand votre tour? Si l'administration locale peut se permettre de telles affronts au respect de ses citoyens c'est parce que l'on a perdu le concept de l'ensemble et que les petits rois et petites reines se croient sans chef, libres. Et ils se sentent ainsi parce qu'on les laisse faire, trop occupés. Là les amis, nous voilà avec le choc qui réveille, celui au porte-feuille.
Ma seule inquiétude est de voir l'avenue Mont-Royal se vider de ses boutiques, restos et de tout ce qui la rend elle, comme cela est arrivé dans les années '70 quand avait débuté l'exode des familles vers la banlieue ( St-Laurent, Anjou, Laval). Moi j'ai marché le Plateau à cette époque, les vitrines placardées, les rues malpropres, les gens sans services.
Çà n'en prend pas beaucoup et tout se passe plus vite de nos jours. Il est temps de faire attention et de trouver un pilote pour notre fusée.

Carol Jarry
fille du Plateau depuis 1957!

Les opinions de l'auteure n'engagent en rien le réseau La Capitale, l'Agence la Capitale ducMt-Royal, l'Équipe BaroletJarry ni ses membres. Ces opinions sont partagées gratutitement et ne peuvent être utilisées pour fin de preuves ou de faits.

samedi 13 novembre 2010

Une mise à jour des marchés de l'immobilier

Les statistiques du 3e trimestre, publiées par la Fédération des Chambres Immobilières du Québec, nous indiquent une tendance négative dans les ventes en région et , pour la seconde fois depuis cette crise de 2008, même à Montréal. En effet, pour la région de Montréal les ventes de multi-logement ( 2 à 5 logements) ont chuté de 13% tandis que la valeur de ce qui s'est vendu a augmenté de 8%. La demande est toujours là mais les vendeurs ne sont pas au rendez-vous. Depuis 1997, les jeunes couples ont acheté des plex et des unifamiliales pour leur petites familles et ainsi ont remplacé une grande partie des immeubles jadis occupés par des baby-boomers. Aujourd'hui, les propriétaires de ces immeubles à Montréal n'ont pas plus de 50 ans et voir même moins de 45. Ils ne sont donc pas prêts de partir. Donc, les unités disponibles se font plus rares et les prix augmentent quand même.

La région de Sherbrooke est une région particulièrement boulversée. Les ventes d'unifamiliales ont baissé de 17%, et les multi-logements ( 2 à 5 plex) de 27% ! Dans ces deux cas, il n'y a pas eu d'impact positif sur les prix de vente, d'ailleurs les unifamiliales accusent un retrait de 6% sur les prix moyens vendus.

J'ai également constaté par une recherche plus informelle, que les locations de maisons secondaires, genre chalet pour la saison d'hiver 2010-2011, se font difficilement et à prix réduit par rapport à l'an dernier.

Résultat: La rareté des plex ne pourra s'améliorer tant que les constructeurs en résidentiel manqueront de courage et d'imagination pour créer des unités avec possibilité de revenu additionnel. De plus, suite à cette crise qui n'en fini plus d'affecter nos emplois, le marché des propriétés secondaires en prend pour son rhume.



Bonne nouvelles au travers de tout ceci, le marché des investissements en multi-logement pour la région de Sherbrooke est intéressant car ce secteur a subi une baisse des ventes de 27%, une augmentation des produits inscrits de 22% et une augmentation de 2%, ce qui se traduit par une confiance dans ce type d'investissement et une bonne négociation lors de l'achat. Donc attention à ceux et celles qui cherchent à placer leurs sous, Sherbrooke est un secteur intéressant actuellement. Les prix moyens de plex se situent à 199,171$, une baisse de 10% pour le 3e trimestre mais une augmentation de 5% depuis les 12 derniers mois.





En avant les braves!

Carol Jarry

courtier immobilier



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samedi 30 octobre 2010

Libre marché ou boite de Pandore ?

L'autre jour mon beau frère est allé au garage de mécano du coin pour changer ses pneus d'hiver. Pour 50$ l'heure il a utilisé le 'lift' et a commencé à enlever les pneux avec les outils du mécano. Un des boulons étaient franchement bien coincé. Il a du demandé d'avoir du ' Jig-A-Loo', un lubrifiant très efficace. On lui a vendu la boite à 15$. ( 4,95$ chez le magasin de grande surface du nom d'un pays au drapeau rouge et blanc). Quand est venu le temps de poser ses pneux d'hiver, une des jantes avait été endommagée lors de l'entreposage d'été dans le garage du beau-frère, en dessous des équipements de motoneige. Il lui a fallu louer les outils additionnels pour enlever le pneu, réparer la jante, remettre le pneu et le gonfler, à l'azote. Des frais additionnels s'élevant à 65.00$. Il a terminé 1heure25 plus tard, ce qui lui a valu une surcharge de 25$ pour le temps. Une facture totale de changement de pneu de 155.00$. Quand je lui ai dit que le garage du coin avait changé mes pneus pour 111.00$, avec le changement d'huile, que j'avais attendu assise bien au chaud en pitonnant mon IPod, il était franchement décu de son expérience. Je lui ai dit que tout l'monde avait de bonnes intentions quand il était question de sauver de l'argent. Mais en bout de ligne c'est le mécano qui le regardait se damner avec ses pneus qui était le plus triste parce que lui, voyez-vous, il se disait qu'il était bon la'dans. Changer des pneux, c'tait sa job.


C'ette histoire est évidemment une fiction, il y en a pas de garage 'self-serve'. Et pour bonne cause! Quel garagiste laisserait n'importe qui 'jouer' avec des outils qui valent une petite fortune, pour, en bout de ligne, un travail de qualité ordinaire et se retrouver avec une responsabilité de garantie parce que le travail s'est fait sous son toit? Voyons-donc, un peu de bon sens s'il vous plait.

Si un jour vous rencontrez un courtier immobilier qui accepte d'agir selon ces principes là, mon conseil, courrez vite dans l'autre direction.


Carol Jarry
courtier immobilier et gestionnaire



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samedi 23 octobre 2010

Les vendeurs font rarement de bons intermédiaires de marché, pourquoi?

Au Québec, il y a beaucoup de gens qui sentent le besoin, certains vous diront le plaisir, de vendre par eux-même leur propriété. Une idée qui à première vue semble simple et facile à réaliser, et elle l'est. Puisque il est impossible de deviner le résultat de ce qui ne s'est pas passé, il est donc impossible de savoir si un vendeur aurait mieux fait d'agir autrement. Mais nous avons des statistiques et des opinions. Les chiffres montrent clairement qu'un propriétaire est souvent lésé dans ses avantages lorsqu'il vend lui-même et de façon générale, selon les sondages de différents groupes de courtage tels les chambres immobilières de la province, les clients ont une opinion favorable des courtiers qui les ont représenté dans la vente de leur propriété. En résumé, de façon individuelle, les gens préfèrent faire affaires avec un courtier! Et je comprends.
L'autre jour j'étais chez un client qui pensait à vendre sa propriété. Il m'avait donné rendez-vous et je suis arrivée à l'heure mais il n'avait pas encore terminé une visite que faisaient des amis de ses amis qui recherchaient une propriété similaire. Alors, le vendeur m'invita à attendre dans le salon pendant qu'il terminait sa discussion avec le jeune couple. Avec ce qu'il disait je pouvais prévoir que le couple serait incapable d'acheter cette propriété.
Le vendeur insistait sur des points qui n'importaient pas aux acheteurs, par exemple le fait qu'il avait décappé, à grand effort, toutes les boiseries de la maison qui jadis avaient été peinturées de trois couleurs différentes. Ce travail lui avait pris un temps fou. Il parlait sans arrêt et ne permettait aucun silence, rendant difficile toute réflexion de la part des acheteurs. Il leur racontait en détail les usages de la cour. Il expliquait, en détails beaucoup trop nombreux, le dégât d'eau qu'avait causé le bris du chauffe-eau avant de le déplacer au sous-sol. Il ne connaissait pas l'âge du toit mais insistait à plusieurs reprises qu'il était en bonne condition.
Et j'en passe car la conversation a durer plus de 20 minutes, les trois debouts dans le corridor. Les acheteurs n'ont pratiquement rien dit tandis que le vendeur avait la voix enrouée. Lorsque les acheteurs-potentiels avaient quittés, le vendeur est venu à ma rencontre et s'est empressé de s'excuser de m'avoir fait attendre. 'Voyez-vous' me dit-il ' ils sont ici depuis une heure. Ils sont bien interressés j'pense'.
Ce propriétaire fait l'erreur la plus commune, il pense comme bien des gens que vendre c'est de parler, parler, parler, alors que vendre c'est d'abord écouter. Pour écouter il faut poser des questions, il faut s'intéresser à ce que les autres ont à dire pour savoir à quel obstacle ont se butte. Écouter est la faculté humaine la moins utilisée dans notre société. C'est ce qui manque le plus entre nous.
Ce jeune couple en ont eu plein les oreilles ce jour là, mais ils n'avaient pas pu 'voir' leur future 'chez-soi'. Ils sont partis avec plein de détails techniques mais aucun sentiment d'appartenance.
Un courtier est d'abord un spécialiste en recherche. Il ou elle recherche la propriété de rêve d'un acheteur, il ou elle recherche les solutions à des obstacles de vente, il ou elle recherche les informations nécessaires pour répondre aux besoins les plus pressants des clients. Un courtier est d'abord et avant tout quelqu'un qui écoute.
Oui, je le sais, tous les courtiers ne sont pas comme çà. Tous les mécaniciens ne sont pas tous exellents n'ont plus. Mais vous trouverez une quantité impressionnante de courtiers qui connaissent leur rôle, la place qu'ils tiennent dans les besoins de vendre ou d'acheter une propriété, qui se placent volontairement en intermédiaires afin de faciliter les échanges et guider les clients.
Plus ils écoutent, plus ils sont utiles.

P.S.: Le vendeur a choisi un courtier, même pas moi, et a bien vendu sa maison dans les jours qui ont suivi.

En avant les braves!

Carol Jarry

Les opinions exprimées par l'auteure sont informelles et n'engagent en rien l'agence immobilière le La Capitale du Mt-Royal, le réseau La Capitale, l'Équipe BaroletJarry ou les membres de sont équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour fins de preuves ou de faits.

samedi 16 octobre 2010

La valeur fonciere est-elle une référence juste de la valeur marchande?

Mon collègue et ami Jocelyn Vaillant, dans son blog, explique clairement la situation actuelle concernant les augmentations des valeurs foncières des municipalités de la province. Il explique, entre autre, que la valeur foncière reflète l'activité immobilière des dernières années et que ces augmentations auraient été en quelque sorte, prévisibles. Il explique également que le calcul des ces augmentation ont été fait à partir des valeurs moyennes des années 2006 et 2009, les années de référence utilisisées pour calculer le nouvesau rôle de 2011. En ces années, l'activité immobilière était encore très forte dans la plupart des quartiers. Mais pour ce qui est des secteurs hors centre de Montréal il est clair que cette activité a sérieusement changé de cap depuis la fin de l'année dernière. Les inscriptions en région restent sur le marché plus longtemps, beaucoup plus longtemps qu'avant. La région de Montréal et peut-être celle de Québec sont les deux secteurs qui ont subi le moins les effets de la crise économique de 2008.

Pour ces propriétaires et pour ceux qui verront leur taxes sensiblement augmenter il y a possibilité de contester. Je me souviens qu'en 1994, il y avait plus de 40,000 contestations enregistrées à la Ville de Montréal, selon les dires de l'époque, et cette contestation en bloc avait eu pour résultat une révision du taux de taxation pour l'ensemble des contribuables.

Pour ce qui est de la valeur marchande je vous répéterai ici ce qu'un exellent professeur de marketing nous répète depuis longtemps. Il y a 3 valeurs à une propriété; la valeur pour l'assureur( les coûts de construction en cas de feu, par exemple) la valeur hypothécable( la valeur du risque d'une institution financière) et ce qu'un acheteur est prêt à payer pour l'immeuble. Ce n'est qu'à la suite d'une négociation que l'on nomme le résultat la valeur vendue.

L'augmentation des frais de taxes foncières, si elle est jumelée à une augmentation des taux d'intérêts, peu avoir un impact considérable sur le résultat d'une négociation et favoriser l'acheteur pour la première fois depuis des années. Afin de minimiser cet impact il y aurait lieu de metre son énergie là où il peu y avoir un résultat: la contestation en bloc des comptes de taxes.




En avant les braves!



Carol Jarry

courtier immobilier et gestionnaire


Les opinions exprimées par l'auteure sont informelles et n'engagent en rien l'agence immobilière la Capitale du Mt-Royal, le réseau La Capitale ou l'Équipe BaroletJarry ou les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour fin de preuves ou de faits.

jeudi 7 octobre 2010

L'inspection et la présence des vendeurs

Votre promesse d'achat a été acceptée et vous avez réservé un inspecteur qui demande que le vendeur soit présent afin de pouvoir lui poser des questions sur la propriété. Vous me direz que c'est une demande parfaitement normale et je vous répondrai que lorsqu'il y a une vente de gré à gré, soit sans courtier immobilier, cette demande pourrait avoir bien du bon sens. Toutefois, lors d'une vente par l'intermédiaire d'un courtier, ce dernier a préalablement fait remplir un formulaire recommandé par l'Association des inspecteurs en bâtiment du Québec et rédigé avec le soutien des notaires et avocats de l'OACIQ. Hors, le vendeur a déjà rendu publiques les informations relatives à sa propriétés, depuis qu'il en est propriétaire et au meilleur de ses connaissances. L'acheteur a, dans ce cas, beaucoup plus d'informations pertinentes que dans le cas de vente de gré à gré.

Au fil des ans j'ai constaté que la présence du vendeur lors de l'inspection a souvent deux effets sur l'ensemble de la transaction. Le premier est que l'inspecteur s'en remet à ce que lui dit le vendeur et/ou refuse d'émettre une opinion arguant que le vendeur devrait obtenir une opinion auprès d'un fournisseur de service. On s'entend que si une inspection du bâtiment est commandée à un inspecteur certifié c'est justement parce que on ne veut pas être susceptible à la vente d'un service qui pourrait ne pas être requis. Si le toit n'est pas fini pourquoi faire venir un couvreur pour nous le confirmer. Si le toit est âgé, de combien alors l'est-il et dans quel délai devrons-nous le faire refaire? Pourrons-nous alors véritablement se fier au couvreur pour nous dire que les proprios pourraient facilement attendre 5 ans avant même de considérer avoir à le refaire. Y'en a des couvreurs qui auraient l'honnêteté de le dire mais pourquoi prendre le risque lorsque nous payons des gros sous pour justement s'adresser à un spécialiste indépendant pour nous renseigner.

Le deuxième constat que j'ai pu faire est que même les vendeurs les plus honnêtes et transparents sont intimidés par une inspection de leur propriété. Il y en a pas beaucoup de gens qui restent de sang froid quand un étranger passe au peigne fin la maison dans ses plus petits et sombres détails. La nervosité des vendeurs est souvent alors mal interprétée est les acheteurs, surtout les premiers-acheteurs qui n'ont jamais posséder un bâtiment ou vécu l'expérience de vendre, deviennent suspects donnant à la transaction une tonalité d'inconfort et de méfiance.

Le processus de transaction immobilière par le courtage a beaucoup évolué depuis 25 ans. Le Québec s'est doté de lois régissants tous les gestes des courtiers et par le fait même permet aux consommateurs d'avoir plus d'informations justes que partout ailleurs au pays et même j'oserais dire, du continent. Tout a été mis en place pour que les consommateurs obtiennent entière satisfaction et protection dans la vente et l'achat d'un bien immobilier. Et tout fonctionne merveilleusement bien quand toutes les parties font leur travail comme le code l'exige.

Alors, lorsque vous commanderez votre inspection et que le vendeur annonce qu'il préfère ne pas être présent, rappelez-vous qu'un jour, ce sera à votre tour de demander à ce que le travail de l'inspecteur se fasse selon les règles.


En avant les braves!

Carol Jarry
courtier immobilier agréé et gestionnaire

Les opinions exprimées par l'auteure sont infromelles et n'engagent en rien le courtier immobilier la Capitale du Mt-Royal, le Réseau la Capitale, l'Équipe BaroletJarry ni les membres de sont équipe. ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour des fins de preuves ou de faits.


samedi 25 septembre 2010

La circulation automobile et les valeurs immobilières.

Quel été splendide nous avons eu n'est-ce pas? J'ai eu la chance de le passer à ma résidence des Cantons de l'Est. Je me suis promenée partout dans la région de Sherbrooke et un des premiers constats que j'ai fait a été de remarquer la qualité, la courtoisie et le caractère décontracté des automobilistes de la région. Attention, rien n'est parfait nul part, il y a toujours de jeunes fous qui conduisent trop vite dans des rues résidentielles ou des 'plus vieux' qui cherchent la route entre le par-brise et le volant. Mais je parle ici d'une attitude prédominente à l'effet que la route est partagée et que les quelques dixièmes de secondes additionnelles prises pour laisser sortir devant soi une voiture d'un stationnement coûte moins cher en stress que de s'obstiner à le coller au fesse et claxonner! Voilà pour ma montée de lait. Mais notre attitude générale sur les routes du Québec et particulièrement à Montréal ( et n'oubliez pas que je conduis ici depuis 1976!) obligent les gouvernements locaux et provinciaux à re-penser les accès et modifier des parcours. Ces modifications se font sous le coup d'une colère montante de la part des habitants et se feront, je le crains, sur le dos de propriétaires d'immeubles. Par exemple, la rue Masson, entre de Lorimier et St-Michel deviendra une rue piétonne à compter du printemps prochain. Les autobus devront circuler vers l'est sur la rue Dandurand et vers l'ouest sur la rue Laurier. Ces deux rues sont à peine assez larges pour permettre la circulation automobile existante. Les propriétaires de maisons de ces rues verront le niveau de bruit augmenter sensiblement. À chaque 2 ou 3 coins de rue, des restrictions de stationnement pour l'arrêt d'autobus ( en plus du bruit infernal que cause un autobus sur son départ) seront désormais une réalité embêtante. La circulation générale sera augmentée pour les accès à Iberville et St-Michel. Déjà les camions de livraisons, et je parle ici de gros camions, passent aux petites heures du matin sur des rues tranquilles pour accéder aux commerces de la promenade. Ce phénomène ne pourra qu'aller en s'accentuant n'ayant pas d'accès à la rue Masson de jour.
Attention, le Plateau aussi se dote de modifications importantes. La rue Christophe-Colomb circulera vers le nord entre St-Joseph et Laurier (!). La rue de la Roche, jadis à 2 voies, est maintenant réduite à une seule, St-Denis est déjà hypothéquée par les camions de livraison et de Lorimer est allourdie depuis des siècles par la sortie du pont Jacques-Cartier. Alors, je veux bien que l'on veuille changer les habitudes des automobilistes en les forcant à emprunter les transports en commun mais à quand les améliorations de ces transports qui feront en sorte que ce sera un choix viable de le faire. Nous ne sommes pas encore Vancouver avec un système de transport enviable et, en attendant, les propriétaires des rues secondaires de plus en plus utilisées par les transports de tous genres se feront dire par des courtiers et des acheteurs potentiels que le niveau de bruit et de circulation de leur rues, jadis résidentielles tranquilles, fait en sorte que l'intérêt décline, et qui dit çà dit baisse des valeurs. C'est pas sorcier.
Je suis pour une amélioration de la qualité des déplacements pour les automobilistes, les piétons, les cyclistes, (que dire des chaises roulantes automatisées qui circulent dans la rue, n'avions-nous pas payer des milliers-millions de dollards pour descendre nos coins de rues pour celles-ci?) mais pourquoi faut-il toujours réagir en dégainant rapidement une solution à qui mieux mieux. Les automobilistes sont devenus les parias de la nouvelle décennie. Comme le fut les fumeurs dans les derniers. Au lieu d'insister que les fabricants de produit du tabac cessent de mettre de la cochonnerie ( je m'excuse auprès des cochons) dans les cigarettes qui empoisonnent nos citoyens, nous demandons aux automobilistes de prendre tout le poids de la responsabilité face à la polution et à la densité urbaine. Personne ne remet en question la sagesse de construire 100 condos dans un endroit où jadis vivaient que quelques dizaines de familles. Pointer du doigt un groupe a toujours été de la nature des humains. Hier c'était des minorités culturelles, aujourd'hui se sont les vilains automobilistes. Si je pouvais seulement profiter du système de transport, si celui-ci pouvait répondre à mes besoins de me déplacer fréquemment sur de courtes ou moyennes distances dans les même temps, ou a peu près, si les arrêts d'autobus étaient tous dotés d'abris confortables protégés du froid et de la pluie, je me ferais un plaisir de ne plus avoir la dépense d'une voiture, sa responsabilité financière étant un gaspillage éhondée! Pourtant c'est exactement ce que veulent les travailleurs de notre ville. Un transport confortable, fiable et adapté à notre climat.
Les élus nous répondent qu'ils ont gagnés leur élections parce qu'ils ont fait des promesses dans ce sens. Ils ont aussi promis de ne pas poser de gestes qui pourraient nuire aux valeurs d'un quartier. Ces nouvelles mesures répondent-elles à ces 2 critères? Pas sûr pantoute.

En avant les braves!????

Carol Jarry
courtier immobilier et gestionnaire

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mardi 21 septembre 2010

Taux d'intérêts....?

Le moment de prendre une décision approche. Devez-vous fermer un terme pour votre hypothèque ou maintenir le taux variable? Une question chargée pour laquelle il vous faudra sortir votre calculette. Voici une référence qui m'a été donnée par un courtier en placements ils y a de cela plusieurs années et qui semble encore être appropriée pour nos jours. Il résumait la réflection à ceci: ' Trois augmentation de suite et tu fermes'.
Il faut surveiller le taux de base de votre institution financière, qui peut ne pas suivre point par point celui de la Banque du Canada. Alors, si votre taux actuel est largement inférieur au taux appliqué sur le terme restant alors ce serait ridicule de changer mais sinon.... Exemple:
Il vous reste 3 ans sur votre échéance de terme hypothéquaire, c'est à dire que vous avez commencé un engagement d'hypothèque en 2009 pour un terme de 5 ans à taux variables. Votre taux variable actuel est le taux de base (3%) moins 2% ce qui fait 2.8%. Si le taux de base venait à augmenter à 4% , votre nouveau taux serait alors de 3,8% et si dans 1 an celui-ci venait à augmenter à 4.5% vous perdriez alors car votre nouveau taux dépasserrait celui affiché en ce moment pour un taux fermé pour 3 ans!
Pourquoi est-ce que mon ami m'a parlé alors de sa règle de 'trois fois de suite'? Parce que les spécialistes disent que ceci reflète une tendance, une direction et qu'il faut alors ajusté son tir et que ces augmentations ne sont pas le seul fruit d'un ajustement temporaire.
En matière d'hypothèque on a souvent tendance à remettre aux calendres les vérifications de nos états de comptes, faute de temps et aussi parce que nous avons voulu s'assurer de l'obtention de cette hypothèque et qu'une grande partie de nos énergies sont allées vers le choix des composantes du prêt ainsi que sa confirmation au moment de l'achat. Mais le travail ne s'arrête pas là. Nous avons eu beaucoup de chance ici au Canada car notre système bancaire à sû se protéger, et nous par ricochet, du gros de la débacle financière des dernières années mais les spécialistes ont raisons de dire qu'ils pourraient y avoir une augmentation des familles en difficultés de paiement si elles se laissent prendre par une mauvaise gestion ou par de la négligence. C'est le moment de sortir votre dossier hyothécaire, de consulter les taux affichés par votre institution financière et de faire le point. Le taux variable a été, à juste titre, très populaire depuis 2006 ou 2007. Il nous fait économiser beaucoup d'argent mais il demande plus de VIGILANCE. Soyez à vos affaires et vous éviterez de mauvaises surprises lors de votre renouvellement. Il existe d'excellents programmes de calcul de paiements hypothécaires gratuits sur internet dont voici un que vous pouvez consulter pour vous aider dans votre étude.
http/www.calcul-de-pret.com/CanadienCalculator/CalcAmort.htm
Une once de précaution .........

En avant les braves!

Carol Jarry
courtier immobilier et gestionnaire


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mardi 14 septembre 2010

Connaissez-vous l'Encan de LaCapitale du Mt-Royal ?

L’ENCAN C.A.S.A. SE TIENDRA LE JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010

DÈS 17H30

AU CABARET LA TULIPE,

4530, AVENUE PAPINEAU, MONTRÉAL



Pour une sixième année consécutive, les courtiers immobiliers de La Capitale du Mont-Royal organisent L’ENCAN C.A.S.A. (Comité d’aide aux sans-abri), dont tous les profits vont à L’Itinéraire et à l’ATSA. L’an passé, la somme de 47 000$ a été remise à ces deux organismes afin de financer les activités de réinsertion sociale de L’Itinéraire ainsi que l’événement État d’urgence organisé par L’ATSA. Fiers de cette réussite, les courtiers de La Capitale du Mont-Royal visent cette année à récolter 50,000$. Grâce à votre générosité, les organisateurs de l’encan C.A.S.A. ne doutent nullement que ce nouvel objectif sera atteint… et peut-être même dépassé!

SOUS LA PRÉSIDENCE D’HONNEUR DE LA COMÉDIENNE PIERRETTE ROBITAILLE




L’ENCAN 2010 VOUS RÉSERVE SES SURPRISES!

Pour ceux et celles qui désirent participer à cet événement, les billets sont au coût de 20.00$ chacun. La soirée débutera à 17h30 par un cocktail spécialement préparé pour l’événement par les agents de La Capitale du Mont-Royal. Le vin et la bière seront servis pendant la soirée. L’encan commencera à 18h30. Pour ceux et celles intéressés à fournir des lots, veuillez faire part de votre intérêt à encancasa2010@gmail.com ou contacter votre agent de La Capitale du Mont-Royal. Si vous ne pouvez y être mais que la cause vous intéresse, vous pouvez faire parvenir un don au bureau de La Capitale du Mont-Royal sous forme de chèque libellé à l’un ou l’autre des organismes parrainés.

Être généreux envers les plus démunis de notre société, c’est un élan du coeur. Lors de cet encan, des centaines de coeurs souriants seront présents…et des milliers d’autres vous remercieront en silence. Donnez de votre temps, un peu de votre argent mais surtout, participez dans le plaisir et la joie à améliorer le sort des plus anonymes de la cité.

mardi 7 septembre 2010

Le grand retour 2010-2011

À chaque année, depuis 1991, le retour du weekend de la fête du travail marque le début d'une nouvelle saison d'immobillier. Cette saison inclut le temps des fêtes alors, pour nous, une année de travail commence en septembre pour se terminer en juin de l'année suivante. Il va sans dire que nous avons un grand sentiment de recommencement et qu'à cause de cela nous reprenons toutes nos études et vérifications de marché, comme si de grands changements avaient eu lieu durant l'été. En fait, généralement il n'y a pas de grands boulversements estivals en matière économique dans notre pays mais comme vous avez pu le constater, les choses ne sont plus comme elles étaient. Les mouvements économiques, quoique toujours aussi sensibles aux changements sont maintenant également plus rapides à réagir à cette sensibilité qui, elle, est devenue mondiale. On bat de l'aile à l'autre bout du monde et notre toupet flotte au vent ici! Enfin je ne vous annonce rien qui n'a pas été écrit,expliqué, répété à outrance depuis des mois, sauf que tout ceci fait en sorte que des évaluations immobilières de valeur marchande jadis valides pour une période d'environ 6 mois sont parfois rendues désuètes au bout de quelques semaines. Alors il nous faudra refaire ce travail pour chaque nouvelle inscription afin de mieux répondre aux clients vendeurs, une réponse plus juste, plus ajustée. Il nous faudra également revoir les évaluations de propriétés pour chaque propriété que nos acheteurs voudront acheter afin de mieux cibler une valeur probable.

Cette année je vous propose de revoir certains thèmes de ce blog. Nous aurons la chance de décortiquer les 'analyses' faites par certains intervenants publics en matière d'économie immobilière car une chose est certaine, tous les marchés immobiliers du Québec ne se ressemblent pas. Il y a de grandes différences entre les régions et il est tout à fait irresponsable, à mon avis, d'émettre des généralités et de s'en servir comme vérité. Alors nous parlerons des différences entre régions. Nous continuerons de parler de bâtiment et ses inspections, de stratégies de mise en vente et d'achat ainsi que du rôle et des responsabilités des courtiers immobiliers.
En passant, une grande nouveauté dans notre industrie, une nouvelle loi sur le courtage ( saviez-vous que le Québec est la première et une de seulement 4 ou 5 provinces qui a mis en place une loi sur le courtasge immobilier régissant ainsi depuis déjà plusieurs années, les responsabilités et les obligations des courtiers et agences immobilières de la province? Les consommateurs du Québec sont parmis les mieux protégés du Canada, toutes industries confondues!)

le blog sera publié à nouveau les mardi et samedi de chaque semaine et je vous invite à partager avec nous vos idées de sujets à traiter, de commentaires (bons comme mauvais car c'est avec ces derniers que nous pouvons avancer )
Surveillez samedi prochain...je vous parlerai de notre Encan annuel de L'ATSA et l'Itinéraire. L'an dernier nous avons levé plus de 45,000$ et cette année nous visons 50,000$!!!! Nous aurons besoin de votre aide et de votre participation mais nous vous promettons une soirée de vrai plaisir...( Le 23 septembre) À suivre....

lundi 17 mai 2010

Le 18 mai 2010


Quel hiver! Pas de neige sur Montréal mais beaucoup de transactions immobilières dans un marché encore en effervescence et encore à battre des records. L’augmentation moyenne des duplex et triplex dans les quartiers centraux de Montréal a été de près de 10% depuis janvier 2010! Et la tendance semble vouloir se maintenir. D’ailleurs si on en juge par l’activité du printemps, on peut probablement s’attendre à travailler durant l’été.
Je profiterai donc de ma maison de campagne dans la région de Sherbrooke pour aider des clients à vendre leur propriété et à d’autres d’en trouver. Notre équipe aura donc un pied à Montréal et un pied en Estrie pour s’assurer de pouvoir aider nos clients à profiter de ce marché et des taux qui seront probablement plus élevés l’an prochain.
Toutefois, je doit faire une pause de carnet pour me permettre un ressourcement de sujets qui ne manqueront pas après un été d’activités et me préparer pour une nouvelle saison automnale remplie d’incertitudes et de promesses d’augmentations des taux hypothécaires.

Alors chers lecteurs fidèles je vous souhaite un printemps doux et un été sec et chaud. Au plaisir de vous retrouver dès Septembre pour parler de mes découvertes de l’été!


En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

Les opinions exprimées par l’auteur sont informelles et n’engagent en rien le courtier la Capitale du Mt-Royal, le Réseau la Capitale, l’équipe baroletjarry ni les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour des fins de preuves ou de faits.

samedi 15 mai 2010

Qu’elle est la valeur d’une évaluation?

Le 15 mai 2010

Tout l’monde qui me connait sait ce que je pense d’une évaluation de la valeur marchande d’une propriété. Si celle-ci est le résultat d’une recherche sérieuse et approfondie des ventes récentes dans votre secteur immédiat, pour le même type de propriété, alors cette évaluation devient le document le plus précieux de tous les documents de mise en marché. En effet, lorsque cette recherche est faite dans l’indépendance totale des désirs du vendeur et des attentes de l’acheteur alors la conclusion d’une évaluation peut devenir le bloc sur lequel nous construirons une entente solide dans le cadre d’une transaction qui produira un minimum de contraintes, d’obstacles et de négociations. Une bonne recherche fait en sorte qu’on pourra présenter le résultat au vendeur mais, et surtout, à l’acheteur qui sera rassuré sur la validité des arguments du courtier. Une bonne évaluation écrite et signée par un courtier, sert également à guider l’institution financière qui pourrait avoir des doutes. Une bonne évaluation se fait rarement sur place, les mains dans les poches, en vantant la maison. C’est bon pour l’égo du vendeur mais çà prépare le terrain à une mise en marché affaiblie et argumentative. Une bonne évaluation écrite et signée, demande une réflexion plus approfondie et aide à
obtenir une conviction qui se reflète dans l’attitude du courtier. Une bonne évaluation demande du temps et, voici une particularité intéressante, elle est généralement gratuite! Et oui avec le temps, les courtiers ont fait en sorte que ce travail super-important soit gratuit et à cause de la gratuité du service, les propriétaires-vendeurs ont tendance à négliger ce point.
Hors l’évaluation du courtier est en tout point égal à l’évaluation faite par un évaluateur agréé à l’exception que le rapport de ce dernier inclus une évaluation pour fin d’assurance en cas de reconstruction et une évaluation par technique de revenus, s’il y en a.
L’évaluation du courtier peut contenir 2 sur 3 de ces méthodes, dans le cas des propriétés à revenus mais jamais la technique du coût de reconstruction. Alors si un courtier prépare un rapport exhaustif et bien documenté, il aura non seulement bien préparer le terrain pour une vente efficace mais l’aura fait sans frais additionnel au vendeur!

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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mardi 11 mai 2010

Les mauvaises nouvelles font du tort aux quartiers

Le 11 mai 2010


Avez-vous vu le développement frénétique de Ho-Ma ( Hochelaga –Maisonneuve pour les moins jeunes comme moi)? Comment se fait-il que le développement soit si intense dans ce quartier et que nous attendions encore qu’il soit tout aussi important dans les quartiers de la Petite-Italie, Villeray? Les nouvelles! Les actualités dans les journaux, à la télé et à la radio font du mal aux secteurs de notre ville.
Les exemples récents d’attentats au cocktail molotov et les nombreux feus de cafés font un grand tort à ce secteur qui pourtant offre beaucoup. L’absence de terrains et de vieilles maisons déglinguées sont également un facteur important dans l’accès au développement par les grands constructeurs-développeurs. Mais pourquoi les gens préfèrent s’exiler dans l’est de la ville, loin d’un métro ( il y a un développement intéressant de condo dans un quartier où pour prendre le métro il faut d’abord prendre le bus pour quinze minutes! Dans la Petite-Patrie ou Rosemont cette situation n’est guère acceptée!)
Parlons aussi de rumeur, cette voix sourde et pourtant bien réelle qui fait en sorte que de bouche à oreilles on entend à répétition que Ho-Ma est le quartier en devenir. Les jeunes ne parlent que de Ho-Ma. Il faut dire que de lui donner le sobriquet Ho-Ma comme So-Ho à New York est de lui infuser un style que peu n’auraient cru possible il y a quelques années seulement. Une idée de marketing géniale équivalente à ‘I love New-York*. J’aurais voulu y penser moi-même! Mais avez-vous remarqué que nous n’entendons pas beaucoup de mauvaises nouvelles de ce secteur? Soit il est devenu tout à coup le quartier le plus calme et le plus sécuritaire de toute la province ou soit que nous n’entendions pas tout ce qui s’y passe. Seule la police le sait et personne ne pose de question. Mais, mais…… Il est sans contredit le secteur où nous retrouvons le plus grand nombre de condos à prix très raisonnable, attirant les jeunes premiers et assurant à la municipalité de Montréal un avenir qui viendra justifier l’investissement que l’on entend faire pour l’axe est-ouest de la rue Notre-Dame.
Tant mieux….. Nous pourrons continuer, je l’espère, à siroter le meilleur café du monde dans les cafés et les terrasse de la Petite-Italie et profiter du marché Jean-Talon sans qu’ils soient anéanties par de gros projets de construction sauvage.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire
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samedi 8 mai 2010

Le 8 mai 2010
Il y a 19 ans aujourd’hui je commençais ma formation en courtage immobilier. Wow, le temps passe vite! Et ainsi de suite…..Amen.
N’empêche que le métier a drôlement évolué depuis. À la place de catalogues de propriétés à vendre, publiés et distribués mensuellement, l’internet a révolutionner la façon dont les transactions, surtout la mise en marché des propriétés, est fait. Maintenant l’heure est à la rapidité d’exécution et à l’amplitude du rayonnement d’influence. Les sites publicitaires internet se sont multipliés à un rythme fou ( certains les compareront à des cellules cancérigènes !) et les opportunités de se représenter soi-même ont décuplées. Avons-nous pour autant une amélioration des services? Permettez-moi d’en douter car à part quelques cheveux gris en plus, que dis-je, beaucoup de cheveux gris bien camouflés par un coiffeur de talent, il y a un aspect d’une transaction qui ne changera jamais, la nécessité, tôt ou tard, d’entrer en communication avec une autre personne pour conclure une entente. On pourrait croire qu’exposer les faits, composer une fiche descriptive détaillée à souhait et remplie de toutes les informations pertinentes et importantes de la propriété cela suffirait pour rencontrer les exigences des plus septiques et minutieux des acheteurs. Hors, la réalité est la suivante et tous les agents la connaissent mieux que personne; le vrai travail de conclure une transaction commence au moment où il y une acceptation d’offre à laquelle ils s’y rattachent des conditions. Parce que c’est à ce moment que le stress monte, que le rêve puisse devenir réalité ! C’est à ce moment que la peur s’empare des gens. Tous les clients vivent la même chose, acheteurs comme vendeurs. Certains parce que c’est un achat, un engagement ( le mot lui-même a de quoi faire peur à bien des gens) et d’autres parce que c’est la fin d’une époque, un changement important dans leur vie. C’est une des causes de stress les plus importantes de la vie et pourtant il y a des gens qui choisissent de le vivre seuls. Je ne peux pas croire qu’il n’y a pas quelqu’un avec un permis de courtage qui ne sache pas répondre aux besoins de chacun des vendeurs de cette province. On passe plus de temps à magasiner un cellulaire qu’une personne capable de nous assister dans une démarche cruciale de notre vie et de notre portefeuille. Alors on s‘en passe et on se dit qu’on va économiser. On troque de l’argent contre une situation d’angoisse, de stress et de déceptions. Le courtier immobilier n’empêche pas de vivre ces états d’âme lors d’une vente ou de l’achat d’une propriété. Le courtier immobilier vous évite de le vivre seul, sans solutions, dans l’incertitude la plus totale. Le courtier immobilier est votre défenseur le plus ardent, l’attaquant le plus avisé. Depuis 1991 j’accompagne des gens dans des moments de stress tellement importants que j’ai l’impression de faire partie de leur monde, de leur famille, pendant toute la période de transaction, ensuite on se sépare pour se retrouver quelques années plus tard lorsqu’un nouveau pan de vie se présente devant eux. Je suis heureuse de pouvoir les assister dans leur cheminement de vie et de faciliter les transitions.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 4 mai 2010

Entretien…parlons plomberie

Le 4 mai 2010

Vous venez d’acheter un condo neuf et il y refoulement des eaux de lavage ou de lave-vaisselle de votre voisin d’haut dessus dans votre lavabo….Vous n’êtes pas seul! Récemment pas moins de 2 clients qui avouaient, lors d’une conversation, que ce problème existait chez eux et que le syndicat de leur copropriété devait obtenir des soumissions pour faire faire des correctifs de plomberie. Parce que ce qu’y s’passe c‘est que la ligne de plomberie n’est pas suffisamment aérée, c'est-à-dire qu’il n’y a pas assez d’air qui circule dans les tuyaux d’égout pour permettre l’ajustement de pression lors de débit soudain et fort causé par des appareils comme ceux mentionnés plus haut. Sans cet apport d’air l’eau refoule dans les autres tuyaux qui sont en aval du circuit et qui offre une sortie, comme un lavabo de cuisine situé aux étages plus bas. Vous me direz que c’est un défaut de construction et je vous dirais qu’à mon opinion oui, mais qu’est-ce que mon humble opinion face à tout ces géants de la construction! Il y a pourtant une solution simple et moins coûteuse que de devoir ouvrir les murs pour ajouter un tuyau additionnel de aération. Il suffit d’en ajouter un petit, en Y, en dessous du lavabo de cuisine située le plus haut afin d’apporter l’air requis. Vous pourriez en ajouter sous le lavabo de salle de bain également et obtenir un meilleur résultat encore. Mais ce problème est récurrent et ne pourra pas être solutionné que par ces deux méthodes. Pourquoi pas alors choisir celle qui soit la moins cher? Et, en passant comme çà, quand vous choisirez un condo neuf, parlez-en au contracteur. Il va se demander pourquoi, mais pour ce que çà coûte, pourquoi pas?

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 1 mai 2010

Voici les statistiques du mois

Le 1er mai 2010

Entre le 1er mars et le 29 avril 2010 il y a eu :


Condos vendus, au prix moyen de

Plateau ……...228……301,322$
Rosemont…....128…….267,031$
Villeray………. 47…….245,160$
Ho-Ma……….....103…….202,651$

Duplex vendus, au prix moyen de
Plateau……….. 19……..470,947$
Rosemont……...40…….403,400$
Villeray……….…20……..412,575$
Ho-Ma…….……...15……..289,733$

Triplex vendus, au prix moyen de
Plateau………..21………587,524$
Rosemont…..…37………486,007$
Villeray….………9……….452,444$
Ho-Ma………....23………307,652$

Unifamiliales vendues, au prix moyen de
Plateau……...……9……….606,056$
Rosemont…...…25……..369,240$
Villeray………..10……..303,333$
Ho-Ma………….....3……….265,300$

Ouf….encore un marché en expansion, particulièrement dans ces secteurs de la ville de Montréal. Avez-vous constatez le prix d’une maison unifamiliale sur le Plateau? Et les duplex de Villeray? Une nette et constante augmentation des valeurs …. C’est encore le bon temps pour vendre.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 27 avril 2010

Frais imprévus de la vente d’un immeuble

Le 28 avril 2010

J’ai toujours dis qu’en immobilier il ne pouvait, ou ne devait, y avoir de frais surprises. Que tous les coûts pour vendre ou acheter étaient largement prévisibles et comptabilisables. Hors, je me suis trompée. Car l’industrie immobilière génère des vagues d’activités dans d’autres secteurs connexes et essentiels et que ceux-ci rencontrent des obstacles de temps et de disponibilités de personnels qui engendrent à leurs tours des frais additionnels. Un exemple de situation devenue problématique est celui de la nécessité d’obtenir un certificat de localisation pour une propriété à vendre. Nous nous rappelons qu’un certificat de localisation doit refléter l’état actuel des lieux et être âgé de moins de 10 ans. Hors, si ce n’est pas le cas, le vendeur devra en commander un nouveau. Le marché de la revente étant ce qu’il est devenu, les délais pour livrer un nouveau certificat de localisation dépassent souvent les délais prévus à la promesse d’achat et les délais prévus pour passer devant notaire pour la transmission des titres. Si le certificat de localisation n’est pas adéquat ou n’est pas encore rendu sur son pupitre au moment du jour des signatures par les parties prenant part à la transaction, le notaire aura alors le choix de soit obtenir le consentement du prêteur hypothécaire pour procéder avec une retenue de fond afin de garantir la livraison du nouveau certificat ou soit d’obtenir une assurances-titres pour rassurer le prêteur hypothécaire et l’acheteur que le certificat de localisation ne présentera pas des anomalies à être réglées par les vendeurs. Voilà où des sommes non-prévues peuvent survenir lors de la vente de l’immeuble car une assurance-titres peut coûtée environ 350$, en plus d’une possible retenue de fond, généralement autour de 1000.00$, jusqu’à la réception du document attendu. Au total il peut manquer à un vendeur, qui désire acheter une nouvelle propriété avec le produit de la vente qu’il a fait, environ 1350.00$! Une somme considérable. Tout ceci parce que les ventes se font de plus en plus rapidement, les délais sont de plus en plus raccourcis par la compétition du marché et que les documents ne sont pas vérifiés avant que la maison soit mise sur le marché. Suggestion donc; vous pensez vendre dans l’année qui vient, vérifiez votre certificat de localisation. Si il y a eu le moindre changement à l’apparence extérieure du bâtiment ( on parle ici de modification des types ou grandeurs de balcons ou d’escaliers, l’élimination ou l’ajout de cabanon ou autre éléments de construction sur le terrain) ou si il frôle les 10 années depuis sa création, alors pensez à le commander dès votre décision prise. Vous vous éviterez des mauvaises surprises chez le notaire.

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 24 avril 2010

L’agent collaborateur, ce grand inconnu

Le 24 avril 2010

Saviez-vous que la mention vendue sur la pancarte de la bannière du courtier inscripteur ne dit pas qui a vendu cette propriété? Que si la vente a été facilitée par un agent collaborateur, ce dernier ne peut en aucun moment publier ce fait?

J’explique; vous signez un contrat avec un courtier et ce dernier fait son travail de vous représenter et de vous obtenir le meilleur résultat possible en utilisant tous les outils qui lui sont disponibles. Ceci inclus évidemment le service du réseau MLS qui invite les courtiers de toutes les bannières à faire visiter et, nous l’espérons, intéresser leurs acheteurs. Le hic est que si la vente est faite par le biais de 2 agents, soit l’inscripteur et le collaborateur, seul l’inscripteur a le droit d’annoncer la vente, à son nom! Le courtier collaborateur passe dans le néant. Rien, à part le rapport interne de vente, n’indique que la vente a eu lieu grâce à sa participation. Et je vous le dis, du haut de mes presque 19 années d’expérience, les agents collaborateurs valent leur pesant en or. Les enjeux monétaires, légaux et, oui je le dis faute de me répéter, émotifs, font souvent en sorte que l’ajout d’un agent collaborateur signifie un gain pour tout le monde.
Alors s’il vous arrive de vendre et d’avoir à choisir un courtier pour vous représenter, sachez lui demander qu’elle est la proportion des ventes qu’il fait dans une année typique avec des agents collaborateurs. Un bon réseau signifie de bons résultats. Peut-être qu’à cause de cela les promotions du type ‘1er du secteur’ ou’ le plus fort du quartier’ prendront alors une perspective plus raisonnable et que vous trouverez un courtier ouvert et disponible.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 20 avril 2010

Les choix de ses locataires.

Le 20 avril 2010

Il y a de ces situations complexes qui ne sont jamais claires et précises. Les règles utilisées par les propriétaires pour sélectionner les locataires qui habiteront dans leurs logements ne font pas l’unanimité et n’offrent en aucun cas des garanties de satisfaction. Ma grand-mère vous dirait ceci ; ‘ les gens mentent, certains souvent et plusieurs à l’occasion’. Lorsqu’il s’agit de louer un logement dans l’immeuble que l’on habite, d’avoir de bons locataires signifie plus que d’avoir de bons payeurs. Mais comment faire pour assurer un maximum d’assurance à cet effet? Un document répond le mieux à cet enjeu, le règlement de l’immeuble. Un peu comme une déclaration de co-propriété, une convention de règlements d’immeuble locatif prend toute son importance au moment de demander à un locataire-potentiel d’entrer en relation de cohabitation avec vous. Le règlement d’immeuble est non seulement pratique il est prévu au bail! Mais peu de gens utilisent cette clause et se demandent alors comment faire pour corriger certaines habitudes ou comportements de la part des locataires une fois ceux-ci en place. La réponse est pourtant simple, il faut que vous écriviez une liste de comportements, d’usages permis et non permis des lieux, de délai précis pour les bruits ( ex. entre 21hres et 08hres, on demande au locataire de ne pas déranger les voisins par excès de musique forte, de son de multi-média ou autre forme de sons excessifs provenant du logement). Il peut être prévu également la façon dont les espaces extérieurs devront être utilisés ( pas de poubelles débordantes qui trainent pendant des semaines, pas de vélos accrochés sur les balustrades, etc). Il peu également y être prévu des pénalités pour paiements en retard! La Régie du Logement accepte des règlements raisonnables qui s’ajoutent au bail et qui permettent de rendre les attentes de chaque partie plus claires et précises.
Lorsque le ou la locataire envisage d’habiter chez vous, soyez prêt et offrez-lui de lire votre règlement d’immeuble. Il ou elle sera ravi que vous preniez soin de son futur environnement et s’il y a des éléments qui l’irritent, vous aurez l’occasion d’en discuter et peut-être convenir ensemble que le logement proposé n’est peut-être pas celui qui répondra le mieux à ses attentes.

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 17 avril 2010

Pourquoi l’agent est essentiel, en toute vérité.

Le 17 avril 2010

Rien n’est parfait, vous le saviez n’est-ce pas? Surtout pas les propriétés que les gens vendent. Je parle de ces petits défauts, ces petites imperfections qui constituent les raisons ‘B’ de la décision de vendre notre chez-nous. Généralement les grandes raisons fondamentales de vendre sont plutôt parce que notre habitation ne répond plus aux besoins. Elle est trop petite, trop grande, il y a trop de marche ou pas assez. Enfin, toutes des raisons valables pour vouloir changer notre environnement. Mais qu’en est-il de ces petites choses plates de la vie qui finissent par constituer des raisons secondaires de vendre? Je parle de ces petits détails qui sont comme la goutte qui fuit du robinet et qui finit par nous tomber sur les nerfs. Un locataire plus bruyant que les autres, une vue magnifique sur un stationnement de supermarché, un administrateur de condo plus ou moins compétent mais que personne ne veut remplacer. Toutes des raisons insuffisantes à elles seules pour vendre mais qui peuvent causer préjudices à une transaction.
La réalité est qu’un agent immobilier est la seule personne qui dans le cadre de son travail et de ses obligations doit dire la vérité et la faire accepter! De nos jours, cette situation est quasi-introuvable ailleurs dans la société.
Il arrive parfois que les ventes de propriétés se fassent rapidement avec moins d’interventions de la part de l’agent. Dans ces cas, on a l’impression d’un travail bien rémunéré. Mais que dit-on des ces autres cas très fréquents où l’agent doit récupérer des divulgations officielles peu flatteuses à l’égard du bâtiment ou de son administration ou de son voisinage? La diplomatie, le tact et le savoir-faire requis pour arriver à obtenir une entente entre les acheteurs et les vendeurs mériteraient un bonus à l’agent. Après tout, il y a des cadres d’entreprises qui obtiennent des bonus même si l’entreprise dont ils étaient les capitaines perd de l’argent.
L’agent immobilier est une ‘drôle de bête ‘. Probablement une des rares personnes que vous rencontrerez cette semaine qui parlera, en vérité.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 13 avril 2010

Les fondations sensibles à la moisissure.

Le 13 avril 2010

Le Québec a eu son lot de soucis concernant l’économie d’énergie dépensées dans et par nos habitations. Durant la grande crise d’énergie de 1976, les spécialistes en énergie ont convaincus les propriétaires de maisons existantes d’ajouter un matériau d’isolation de l’époque, la mousse d’urée-formaldéhyde, la miuf! On connait la suite. Subséquemment, on a convaincu les propriétaires que les fondations giclées à la mousse isolante auto adhésive étaient une réponse adéquate et efficace pour isoler les fondations. C’était vrai dans la mesure où la fondation avait été au préalable hydrofugée par l’extérieur et que la semelle de la fondation était accompagnée d’un drain français pour capter les eaux de surface et les acheminer vers les égouts. Mais on a appliqué cette technique sur des bâtiments usagés qui n’avaient pas ces éléments extérieurs qui gèrent l’eau de surface. Hors, une fois que la fondation est isolée de façon étanche par l’intérieur où peut bien aller toute cette eau qui s’infiltre quand même dans la fondation? Puisque le béton est un matériau poreux, l’eau et l’humidité frayent leur chemin et se buttent à l’isolant. Celui-ci empêche l’air ambiant de venir assécher l’humidité de surface intérieure et le résultat se fait sentir, des fois littéralement, des années plus tard quand la fondation s’effrite par cause de moisissure.
Il y a une expression américaine qui me plait beaucoup et qui fait référence à une sagesse de savoir-faire que nous perdons avec le temps. ‘If it ain’t broken, don’t fix it’. S’il n’est pas brisé pourquoi le réparer? Nos vieilles maisons ont été conçues de façon à ce qu’elle respire. Comme le yoga, elles doivent respirer pour atteindre une qualité d’air convenable. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les parois extérieures du bâtiment où on retrouve le mur de brique, un pouce d’air, la surface de parement et les éléments de structures verticales (montants et poutres). Ce vide d’air est l’élément d’isolation le plus précieux d’une vieille maison car c’est par là que la maison respire. Elle y abandonne son humidité accumulée par l’intérieur et la fait assécher par la circulation de l’air du bas vers le haut l’été et du haut vers le bas l’hiver. Sans ce facteur de ventilation hyper-important dans nos constructions, tout devient source de problèmes; accumulation d’humidité, difficulté de chauffage, etc. Dites-vous que 80% de l’énergie utilisée pour chauffer une pièce sert d’abord à assécher cet air ambiant de son humidité et ensuite à le réchauffer. Dans les maisons de constructions pré-drain agricole ( années 60), pour sauver sur le chauffage, ouvrez les fenêtres une heure par jour l’été, au moins, et jusqu’à quinze minutes l’hiver, même par temps froids. Vos frais énergétique diminueront et vous serez très confortables. Et n’ajoutez rien de ce qui n’y était pas au départ si la coquille extérieure n’est pas étanche!

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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samedi 10 avril 2010

Comment choisir son agent immobilier.

Le 10 avril 2010

Depuis très longtemps j’ai le goût de parler aux gens des méthodes pour choisir un agent immobilier. Il n’y a pas de doute dans mon esprit de la nécessité d’obtenir les services de représentants afin de bien conclure une vente. Il n’y a qu’à voir toutes les démarches requises pour y arriver et qui passent souvent sous silence. Une panoplie de détails qui font en sorte qu’un propriétaire-vendeur se sente secondé dans une des démarches les plus importantes de sa vie. Mais comment s’assurer que le choix que l’on fait est le meilleur et que les services que nous obtiendrons sont les’ tops des tops’. Voici donc quelques conseils. D’abord, je vous dirais que la bannière figure parmi les détails les moins importants. Toutes les bannières inscrites à la Chambre Immobilière du Grand Montréal offrent sensiblement les mêmes services. Il y en a qui offrent des garanties de services, des garanties après-vente et même des garanties de paiements hypothécaires en cas de perte d’emploi. Mais ce qui compte c’est le service que vous obtiendrez et que vous ne verrez pas. Je veux parler de la façon que votre propriété sera annoncée au public et au réseau. Une nouveauté, une fiche MLS qui apparaitra en nouveauté au réseau sans photo, sans descriptif additionnel et exhaustif de la propriété est une fiche qui sera vite mise de côté par les internautes. Le temps accordé à la lecture des fiches descriptives de propriété sur internet se chiffre en secondes donc s’il n’y a pas de photos, je parle de photos de toute la propriété tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, pas de lecteur. Nous n’avons quelques secondes pour attirer le regard et l’attention de l’acheteur-potentiel. Il faudra donc mettre le paquet sur la qualité et la rapidité de la description internet. De plus,le service de rappel et de confirmation de visites d’agents doivent être des plus collaborateurs et efficaces. À défaut d’une entente contraire avec le propriétaire-vendeur, l’agent inscripteur doit s’assurer que les visites demandées par les agents collaborateurs soient rapidement et cordialement répondues afin de maintenir une synergie d’activités très importante dans le processus.
Je concluerai par ceci; ce n’est pas nécessairement un gros nom qui vend les propriétés à meilleurs prix et aux meilleures conditions. Il y a des agents qui se sont taillé des places de choix au sein de l’industrie et avec raison mais il y a beaucoup de travailleurs de fond, de gens de qualité qui répondront très bien aux besoins car ils font et feront toujours ce qu’il faut pour obtenir et garder la meilleure réputation possible dans l’industrie. En matière de vente, une réputation prend une vie entière à construire et quelques instants pour être démolie.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

Les opinions exprimées par l’auteur sont informelles et n’engagent en rien le courtier la Capitale du Mt-Royal, le Réseau la Capitale, l’équipe baroletjarry ni les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour des fins de preuves ou de faits.

mardi 6 avril 2010

Le 6 avril 2010
Période de renouvellement, de printemps, d’énergie. Dernier sprint avant l’été du repos qui vient. En fait, dans le monde de l’immobilier on fonctionne à l’envers. La nature se repose l’hiver et revient à la vie et à la nouvelle énergie au printemps et en été. Mais l’immobilier urbain s’active dès l’automne pour être super actif en plein hiver et vivre un dernier coup fort au printemps. Nous voici donc à ce sprint où nous prenons de grandes décisions de changement pour arriver à se trouver un nouveau nid et si possible éviter le festival du déménagement du 1er juillet. Alors on se remonte les manches et on avance, tête baissée sur la tache devant soi. Si on doit vendre il faut non-seulement se décider rapidement, très rapidement mais aussi accepter de passer aux choses sérieuses en se donnant le moins de marge d’erreur possible. Ceci signifie une seule chose, le prix juste. Plus le prix demandé se rapprochera de sa valeur étudiée et justifiée plus les chances de vendre à prix fort existeront.
Pour les acheteurs, vous serez obligés de démontrer par écrit votre capacité de financer la propriété de votre choix. Il ne faut donc pas négliger une pré-approbation hypothécaire écrite et ceci même si vous êtes des acheteurs expérimentés ! Nous sommes rendus dans un marché où les promesses d’achats ne sont même pas reçues sans ce document.
Alors, en résumé, le printemps est encore une bonne saison pour l’immobilier car plusieurs nouveautés bourgeonneront dans le décor et vous pourrez trouver à satisfaire vos désirs de changement. Jusqu’à la fin juin ce sera une belle période pour ce métier et pour nos clients. Le soleil se couchera tard et la lumière sera de plus en plus belle. Bon magasinage.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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samedi 3 avril 2010

Quand le résumé est de trop, ou pas assez!

Le 02 avril 2010

Cette semaine, comme à l’habitude, j’écoutais la première chaine de Radio-Canada. Durant une émission que j’aime beaucoup, l’Après-midi porte conseil, une chroniqueuse donnait de l’information sur comment choisir des entrepreneurs lorsqu’on veut faire des travaux sur notre maison. Généralement ces conseils sont bien recherchés, documentés et bien rendus. Je reconnais que le temps alloué en onde permet rarement d’entrer dans les détails d’un sujet souvent complexe. MAIS, les gens qui écoutent ces émissions retiennent le minimum et prennent des décisions basées sur ces résumées d’informations en omettant de parfaire leur connaissance justement parce qu’une chaine comme Radio-Canada possède une côte de confiance ultra-élevée. Hors, voici que la collaboratrice annonce en onde qu’un toit de maison a une durée de vie moyenne de 20 ans! J’ai compris qu’elle voulait dire qu’un toit en bardeau dure en moyenne dix ans et qu’un toit plat peu durer entre 25 et 30 ans, donc la moyenne mathématique est donc de 20 ans. C’est bon, voilà l’information est donnée, arrangez-vous.
Comment faire peur au monde, en 15 secondes! Un toit en pente, généralement en bardeau de goudron est aussi bon que la qualité achetée. Il s’en fait pour 10 ans et d’autres jusqu’à 25 ans ( l’épaisseur varie). Dépendant de la pente, l’usure se fera plus ou moins rapidement. Un toit plat toutefois est un toit statique, c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’usure de friction de la neige et de la pluie qui vient gruger le goudron ou le gravier d’un bardeau. Le toit plat est fait de planche de bois aggloméré sur lequel on dépose un papier goudron, une dose généreuse de goudron chaud et par dessus un gravier qui cache le revêtement des rayons ultra-violet du soleil, été comme hiver. L’accumulation d’eau est réglée par la pente qu’on a prévu sur le toit et qui achemine l’eau vers un drain pluvial jusqu’à l’égout. Si un toit plat est entretenu de façon saisonnière, que le propriétaire vérifie chaque année que le goudron n’est pas exposé aux rayons du soleil par manque de gravier, un toit plat peut FACILEMENT durer plus de 30 ans. Les preuves ont été maintes fois constatées par plusieurs acheteurs, fournisseurs et propriétaires. Alors la question ‘quel âge a le toit?’ n’est pas pertinente si elle n’est pas accompagnée par ‘ qui entretenait le toit et comment?’ Sans cette information, la réponse n’est que partielle et risque de faire déchanter l’acheteur-potentiel sur une maison qui autrement aurait très bien pu faire l’affaire.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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mardi 30 mars 2010

Un marché de fou ?!

Le 29 mars 2010
On a beau dire ce qu’on veut, et généralement on ne se gêne pas pour émettre une opinion, les agents sont pris dans une drôle de souricière avec ce marché de fou!
Les vendeurs de propriétés écoutent les émissions d’actualités, regardent les nouvelles à la télé et ils entendent les histoires de surchauffe, de multi-offres sur des maisons qu’ils croient comme la leur. Ils estiment que, eux aussi, ils ont droit à la plus value du marché qui prend sa source à la fontaine sans fin du Plateau Mt-Royal. Et les acheteurs se battent pour les même types de produits….Alors lorsqu’un agent veut préparer une évaluation de la valeur marchande d’une propriété il se doit d’être ‘généreux’ dans son estimé car quelqu’un de l’entourage du vendeur viendra lui rappeler qu’un tel a vendu beaucoup plus cher!
On a plus de repères, on nage dans l’absurde. Pas de justificatif, juste une approche du ‘ plus fort la poche’ Et si cette poche arrive de l’extérieur du marché, de l’extérieur de la province par exemple, cette poche est beaucoup plus profonde avec des références qui n’ont rien à voir avec celles qui sont installées ici, dans notre marché. Les économistes, les banquiers, les analystes s’entendent pour qu’une partie du problème vient de la sur-évaluation de la capacité d’endettement des acheteurs, des taux d’intérêts très bas, de la rareté des produits offerts. Personne n’ose parler de l’absence de référence adéquate de la valeur marchande d’une propriété en fonction des comparables, de la plus value dans le temps. Les maîtres répondent qu’il ne faut pas contrôler le marché, que la valeur d’une maison est uniquement fonction de ce qu’un acheteur est prêt à payer pour elle, peut importe que cet acheteur la paye ultimement avec des dollars canadiens ou des euros ou même des valeurs comparées avec l’ouest canadien. Si on ne joue pas avec les mêmes cartes on ne joue pas le même jeu. La justice se situe où? Je ne sais pas, personne ne le sait, sauf que je serai là, un jour, quand un client me dira qu’à son avis le marché semble moins ‘hot’ qu’avant et je lui répondrai ce que nous répondions durant le début des années ’90, que ce n’est pas les prix qui baissent mais l’augmentation annuelle qui ralentit. Vite que ce jour arrive, pour notre santé à tous!

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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samedi 27 mars 2010

Ces taches blanches qui couvrent les murs de briques sont-elles normales?

Le 27 mars 2010

Depuis quelques semaines j’ai remarqué qu’un très grand nombre de murs de briques entourant des constructions récentes montrent clairement de grands espaces blancs, comme de la craie en surface, qui enlaidit sensiblement l’apparence extérieure des bâtiments qui sont pourtant presque neufs! Ces grandes taches blanches peuvent inquiéter si on ne sait pas ce qui les cause. Alors voici un résumé : le mortier utilisé pour retenir les briques en place est mélangé avec de l’eau qui est généralement puisée à même le réseau d’aqueduc de la municipalité. Hors, cette eau est composée de plusieurs minéraux et ceux-ci, avec le temps, sont laissés derrières lors de l’évaporation de l’eau, un processus qui peut prendre beaucoup de temps. D’ailleurs, cette eau devrait pouvoir s’échapper facilement dans le bas des murs par ce qu’on appelle des chantepleures, des petites fentes à la verticale, pratiquées à toutes les 5 ou 6 briques de la rangée la plus basse des murs, afin de permettre à toute condensation, accumulée de façon naturelle et incontournable dans notre climat, à s’échapper facilement sans causer de problème. J’ai remarqué donc que les murs les plus affectés de la région de Montréal n’avaient souvent pas de chantepleures, ce que je ne comprends pas puisque les spécialistes en ventilation de bâtiment s’entendent pour dire que ces pratiques sont essentielles pour la bonne aération de l’espace de vide d’air entre la brique et la structure principale extérieure d’un bâtiment. Le froid qui traverse la brique vient en contact avec le coupe-froid sur la surface de l’isolant cloué sur la structure de bois. Ce froid contacte l’air plus chaud intérieur, se condense et devient particules d’eau qui s’accumulent et glissent le long de l’isolant pour, éventuellement, terminer sa course en bas des murs et glisser par la chantepleure. Un processus connu par les massons, alors pourquoi de ne pas respecter cette pratique approuvée et qui a fait largement ses preuves au Québec? Je soupçonne le temps accordé aux entrepreneurs dans leur contrats puisque, souvent, la continuité des déboursés pour le projet est assurée par la finition de la coquille du bâtiment. C'est-à-dire qu’avant que le contracteur principal puisse entamer l’intérieur de son projet, la coquille doit être complétée et étanche. Que peut-on faire pour éliminer ces taches ? Les professionnels vous diront de laisser faire, éventuellement ces taches vont être lavées par la pluie. Ce qui me préoccupe par contre est l’absence de chantepleure. Alors sortez votre marteau et tournevis et pratiquez ces ouvertures vous-même. Enlevez le mortier dans l’espace vertical jusqu’à ce votre tournevis touche la paroi d’isolation, en prenant soin de ne pas la perforer, à toutes les 5 briques de la rangée la plus basse des murs. Faites de même au dessus des fenêtres et portes, car il y a une allège, probablement de métal, qui retient le poids de la brique et qui empêche l’eau de poursuivre sa route vers le bas. Ces petits gestes, qui peuvent être faits par tous les bricoleurs(res), pourraient sauver des milliers de dollars en réparation de pourriture dans quelques années.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 23 mars 2010

Le MLS et le bureau de la concurrence.

Le 23 mars 2010

Le marché immobilier canadien veut changer. La pression de l’internet fera à l’immobilier ce qu’il fait à la presse écrite, personne n’y échappera. Que monsieur et madame tout l’monde soit convaincu que d’avoir accès au réseau MLS signifiera plus de contrôle et plus d’argent dans ses poches est aussi artificiel et illusoire que de penser que de lire les grandes lignes de l’actualité sur des pages web de quelques pixels fera du lecteur un citoyen averti. Mais que voulez-vous la vie c’est comme çà. On se lance sur les nouveautés, on les défend corps et âme jusqu’à la prochaine bébelle. On jure dur comme fer que si on pouvait juste avoir accès à l’autre affaire, l’autre outil on deviendrait meilleur. Que tout se passe comme dans ces émissions de rénovations où tout se complète dans une demi-heure. Il suffit juste d’être informé, voilà la réponse, l’information, le reste vient tout seul. Ce n’est pas parce qu'un agent est disponible 7 jours semaine, 20 heures par jour qui fait une vente ouqu'il réponde aux insécurités d’un acheteur avec des éléments de preuve ou qu'il écoute le client jusqu’à ce que les oreilles veulent s’arracher d’elles même qui fait en sorte que celui-ci se sente en sécurité d’agir et de prendre une décision! Noooooon, ce n'est que l'annonce publiée qui fait qu'on vend vite, vite, vite !!!

Dans l’article de la Presse du 22 mars 2010, le reporter cite : ‘ 30,000$ pour un travail de 10 ou 20 heures, c’est trop.’ Je suis d’accord. Dans ce contexte, il faudrait revoir le salaire des médecins et des avocats que nous consultons bien souvent que pour quelques minutes. Ah oui c’est vrai j’oubliais, je paye pour leur savoir, leur compétence, leur expérience. Même si je ne suis pas guérie ou que ma cause est perdue! (Soit dit en passant, la commission moyenne par agent pour une transaction au Québec est de 5,000$!)
Jamais un public n’aura été aussi outillé et informé et jamais dans l’histoire humaine il n’aura été autant laissé à lui-même, seul. Un agent accompagne et enseigne et surtout prend en charge la responsabilité de ses actions, de ses informations, de son résultat. Qu’en sera-t-il de quelqu’un qui aura le privilège du MLS mais pas ses obligations? Je serai probablement encore là pour lire, sur internet, un article sur des poursuites légales entamées contre des vendeurs pour informations erronées ou mauvaise gestion d’offres multiples causant préjudice.
Les choses changent et nous changerons avec elles. En attendant je continuerai de travailler pour mes clients architectes, avocats, chefs d’entreprises et même oui, médecins. Ils ont besoin de mon travail pour faire le leur!

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 20 mars 2010

La déclaration des revenus locatifs dans la promesse d’achat.

Le 20 mars 2010

J’en ai déjà parlé mais il semble qu’il soit nécessaire de clarifier mon point. Je résume; ce n’est pas parce que le vendeur déclare que les loyers rapportent tant d’argent par année que cela confirme pour autant la qualité des locataires. Le bail peut spécifier bien des choses, si le locataire ne paie pas un mois sur deux ou si il (ou elle) paie régulièrement en retard, il serait bon, même essentiel, que l’acheteur-potentiel le sache. Oui je vous entends d’ici, cela ne ferait pas une bonne image de la propriété s’il fallait en plus déclarer que les locataires sont moins bons qu’ailleurs.
Nous devons nous assurer que le vendeur puisse fournir une forme de preuve de régularité de paiements des loyers car ces baux sont ‘vendus’ à l’acheteur et doivent être qualifiables, pas juste par leur rentabilité mais également par le coût de cette rentabilité. Si pour obtenir le loyer de 500.00$ par mois il faut se battre avec les locataires à chaque mois, ce loyer devient moins attrayant qu’un autre de 450$ payé à l’avance avec des chèques post-datés.
Voilà pourquoi je demande à mes clients vendeurs de fournir une forme de preuve de paiement des loyers avant la promesse d’achat afin de rassurer l’acheteur dans sa démarche et auprès de son institution financière. L’acheteur est rassuré, le vendeur est protégé et la transaction semble plus aisée. Le courtage c’est comme le patin artistique, une équipe qui semble flotter mais qui cache une grande préparation.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 16 mars 2010

Le rapport entre l’évaluation municipale et la valeur marchande, y’en a-t-il un?

Le 16 mars 2010

On me demande souvent si il y a une formule mathématique, un pourcentage que l’on peut appliquer sur l’évaluation municipale d’une propriété et sa valeur sur le marché de la re-vente. Ma vie serait beaucoup plus simple si nous pouvions simplement faire un calcul sage et arriver rapidement à la valeur type d’une propriété. Malheureusement il n’en est rien. Contrairement à d’autres villes canadiennes, le parc immobilier de Montréal est très âgé ce qui signifie que les valeurs au rôle foncier ont subies beaucoup de fluctuations et d’influences causées par différentes économies au fil des ans.
Au dernier exercice, l’évaluation foncière des propriétés était complétée en Juin 2005, alors que ces valeurs seraient appliquées pour les années 2007 à 2010! Hors, nous savons maintenant que les taux d’augmentation des valeurs de propriétés vendues ont largement dépassées les prévisions. Quelques exceptions toutefois, les condos de construction neuve, qui ont été évalués en fonction du prix payé par l’acheteur. Les acheteurs de condos neufs ont souvent économisé à l’achat mais ont également souvent payé plus cher que les propriétaires de condos usagés en taxes foncières!
Voilà donc la principale raison pour laquelle il n’est pas recommandé d’utiliser le rôle foncier comme repère de valeur marchande dans la plupart des cas. Par contre, une valeur de taxation basse a ses avantages puisque se sont des dollars en moins à débourser pour notre propriété.

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 13 mars 2010

Samedi le 13 mars 2010

Comme la température de nos régions depuis le début mars, les ventes vont battre, encore, des records cette année.
Actuellement nous pouvons déjà conclure, selon les statistiques pour les mois de janvier et février, que le nombre de vente ainsi que les prix de vente auront augmentés de façon importante durant cette période comparé à la même période de l’an dernier.
Mais c’est sectoriel. Seuls des secteurs, des catégories de produits profitent de cette augmentation. Les traditionnels plex sur l’ile de Montréal, particulièrement le centre de l’ile et les propriétés de type unifamiliale sont encore une fois privilégiés. Les condos, si ils sont grands, avec stationnement ou garage, avec un bel espace extérieur (cour ou terrasse) vont également profiter de cette popularité. Mais les propriétés condo moyen, pas très bien situés, avec plus ou moins d’ensoleillement vont vivre une expérience un peu différente dans la mesure où ils trouveront preneur mais à plus long terme et pour un prix moins à la hausse.
Pour ce qui des propriétés à l’extérieur de l’ile de Montréal, le marché semble plus conservateur mais les vendeurs réussissent à tirer leur épingle du jeu grâce au fait que des premiers acheteurs, n’ayant pas les moyens du centre de l’ile, peuvent trouver des produits intéressants et profiter des taux d’intérêts très bas.
Ce qui me fait penser que si nous avions eu un plan d’urbanisme avec une vision d’avenir le moindrement étudiée nous aurions pu encourager les bâtisseurs à proposer des produits innovateurs qui pourraient encore aujourd’hui répondre aux besoins de la clientèle de moins de 35 ans et éviter un autre exil vers la banlieue. Mais qui aurait pu prévoir le mini baby-boom actuel?

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 9 mars 2010

Le 9 mars 2010
Nous voici à quelques jours de Pâques, du printemps et d’une période de frénésie en immobilier. Je dois donc me résigner à ne vous parler que quelques fois par semaine, saison oblige.
À compter de cette semaine j’offrirai mon carnet que le mardi et le samedi. Je pourrai alors vous offrir le fruit d’une recherche plus complète et des informations plus réfléchies que le temps me permettra de raffiner.
Merci de votre lecture assidue,

En avant les braves!

Carol Jarry
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lundi 8 mars 2010

Journée Internationale des femmes 2010.

Le 8 mars 2010

Entendu dans une cuisine du Québec , une mère à sa fille;

‘Ton arrière grand-mère a rencontré son futur mari au pied de l’hôtel le jour de son mariage qui avait été arrangé par son père. Ta grand-mère a eu un mariage heureux avec un bon mari et elle a élevé 5 enfants et tenu maison toute sa vie. Moi j’ai divorcé de ton père et j’ai gagné ma vie dans un métier dit non-traditionnel et toi, bien t’as tous les choix…. Nous sommes peu sur cette planète à avoir ces choix, même les choix auxquels tu ne penses même plus car trop usuels, trop acquis. Aujourd’hui donc ma fille, nous prenons une journée dans l’année pour réfléchir à celles qui n’ont pas ces choix, à prendre la décision de continuer à agir tout au long de l’année pour que nous puissions aider nos sœurs dans leur quête de justice, d’égalité et de sécurité pour toutes.
Malheureusement, c’est encore très nécessaire.’

En avant les braves!

mardi 2 mars 2010

Relâche......!

En cette semaine de congé scolaire, j'en profite pour également faire relâche de certaines de mes fonctions...
Je vous souhaite une semaine de retrouvailles avec vos familles et je vous reviens en pleine forme lundi prochain.....

Bon congé à tous et à toutes.

En repos les braves!

Carol Jarry
agent immobilier agréé et gestionnaire

lundi 1 mars 2010

Le 1er mars 2010

Écrit le 28 février 2010 à 18hres:
¨¨Je viens de crier comme une démente car les canadiens ont gagné l’or au hockey masculin….Les filles avaient gagné la leur quelques jours auparavant. Dans les deux cas, les parties ont été enlevantes et inspirées. Je retiens de toute mon expérience olympique de 2010 plusieurs images de gens dédiés à leur discipline, du courage à en revendre et de la détermination sans faille. Si vous me demandez mon opinion, j’offrirais à tous les participants olympiques canadiens des postes de ministres dans nos gouvernements fédéral et provincial afin d’infuser une énergie manquante dans nos avenirs. Personnellement, je tenterai de me souvenir que la partie n’est jamais perdue tant qu’il y a de l’énergie et de l’espoir, que lorsqu’on veut offrir ce qu’il y a de mieux, rien ne peut nous arrêter.¨¨

En ce premier du mois de mars 2010, nous voici à la frontière d’un printemps qui se fait attendre. Bientôt nous sortirons de la bouette ( pour nos amis français çà c’est de la slush pas vendue dans les dépanneur!) et du froid. Bientôt nous porterons nos souliers neufs, nos jupes et nos chemises de coton et partagerons un air doux et enivrant de printemps unique à Montréal. Il sera drôlement agréable de faire ce métier et se souvenir de nos athlètes qui auront déjà recommencer leur entrainement pour les prochaines compétitions.
Les gagnants ne s’arrêtent jamais!

En avant les braves!

Carol Jarry
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dimanche 28 février 2010

Dimanche…..visites libres.

Le 28 février 2010

Fut un temps où ce jour était dédié à la réflexion pieuse. De nos jours, c’est une journée de plus pour magasiner. Je ne sais si nous en sommes sortis gagnants de cette adaptation. Mais un de ces résultats est l’événement Visite Libre. Une occasion donnée par des vendeurs de propriétés de faire entrer chez eux, sans rendez-vous, des visiteurs sans engagement.
Une visite libre est, selon moi, un privilège accordé à des étrangers qui n’ont pas le temps autrement de se rendre compte des produits immobiliers disponibles sur le marché. Le problème est que trop de gens considèrent cet exercice comme étant égale à la visite d’un magasin à rayons. Hors, si vous considérez le fait de pouvoir entrer chez quelqu’un, sans invitation précise et sans rendez-vous, de pouvoir visiter une propriété que vous ne pourriez sans doute pas voir d’aucune autre façon, il y a de quoi satisfaire la curiosité de plusieurs.
C’est pour cela que je ne suis pas une ¨¨ fan¨¨ de la visite libre pour mes clients vendeurs. Désolée de déplaire aux acheteurs mais trop de temps est perdu à faire visiter des gens qui n’ont aucun intérêt pour la chose autre que de satisfaire leur curiosité et profiter de leur belle marche du dimanche pour s’arrêter voir ( on les appelle les wouaireux…on va aller wouaire!).
Un dimanche après-midi de paix et de tranquilité devrait pouvoir être disponible pour tous, acheteurs comme vendeurs. Mais à défaut de ce portrait idyllique, nous pourrions au moins réduire la quantité d’énergie gaspillée lors de visite libres inutiles en organisant plutôt des visites dominicales réservées. Il suffirait de publier visite dominicale!!!! sur annonce, soit l’acheteur prend connaissance du lieux qu’il veux visiter et appelle l’agent pour confirmer sa visite entre 14 et 16hres. Fini les woaireux, les clients sans références, les situations dangereuses pour l’agent (seul dans la maison) et pour les lieux ( peut-être moins de gens louches car l’agent aurait les coordonnées de chaque visiteur).
Je sais que ce changement serait difficile à faire, toute habitude est difficile à changer, mais le jeu en vaut la chandelle, car d’abord les acheteurs sérieux pourraient visiter en paix, les vendeurs seraient rassurés, et l’agent pourrait consacrer du temps de qualité à un moment important dans la mise en marché de la propriété. Le dimanche serait alors moins pénible.

On peu changer le monde!!!!! ( citation : Marie-France du Sablon, directrice Beaubien)

Carol Jarry agent immobilier agréé

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samedi 27 février 2010

Les frais de condo…..attention aux surprises!

Le 27 février 2010.

Récemment il m’est arrivé de constater que certains syndicats de co-propriété avaient accepté que leurs membres, les co-propriétaires d’un même immeuble, déboursent le minimum requis par la loi en frais de condo. Rappelons-nous que ce minimum est 5% des dépenses prévues de l’année. Généralement ces frais sont les assurances du bâtiment, les coûts de chauffage des espaces communs et possiblement des frais d’entretien et de gestion. Ce 5% annuel correspond à ce que la loi prescrit mais est loin d’être suffisant pour accumuler les sommes requises lorsqu’il sera temps de refaire la toiture, réparer des murs de crépis ou encore répondre à des urgences coûteuses. Alors ce qui se produit est qu’au moment où ces travaux deviennent obligatoires, les co-propriétaires doivent accepter des augmentations importantes des frais de condo et même l’ajout d’une ou plusieurs cotisations spéciales, souvent de quelques milliers de dollars. C’est alors que certains propriétaires vont précipiter leur décision de vendre. Ils croient pouvoir se désister de leur responsabilité d’agir ‘en bon père de famille’ ( tel que dit dans la loi). Hors, le problème est qu’il est facile pour un acheteur de connaître l’état des finances, c’est même un pré-requis à l’achat. Alors que le vendeur voudrait que l’acheteur assume ces dépenses, plusieurs refuseront de le faire d’autant plus que le prix d’achat, de nos jours, est à son plus haut.
Rappelons-nous d’un principe de base en gestion de bien immobilier. Les postes de dépenses consacrés à l’entretien et l’amélioration d’un immeuble sont amortis, économiquement et fiscalement, sur une longue période parfois même sur quelques années. On pense à un toit, au changement des fenêtres, des réparations de structures ou de revêtement extérieur. Si un investisseur ne peut réclamer en une année le coût d’un nouveau toit pourquoi alors penser que nous pouvons demander à des acheteurs d’amortir sur leur achat ce coût. La réfection d’un toit est prévisible plusieurs années d’avance, les co-propriétaires en place en ont profité, alors pourquoi se rendre coupable de mauvaise gestion et ne pas constituer un fonds de réserve adéquat? La réponse est fort simple, les sommes déposées dans un fonds de réserve ne sont pas remboursables lors d’une vente. Mais voici que maintenant nous retrouvons ce type de situation que je nomme ‘l’effet élastique’, dans la mesure où les acheteurs vont devoir re-négocier leur coût d’achat lorsqu’ils apprendront que des cotisations spéciales sont prévues dans les 24 mois qui suivent leur achat. Ces cotisations spéciales ou augmentations substantielles des frais de condo devront être ré-amorties sur une période de 5 ans, par exemple, dont 3 ans avant leur acquisition, afin de remettre la charge selon une logique de responsabilité et d’amortissement naturelle.
On ne peut se retirer d’une responsabilité commune. Lorsqu’on vend un condo on vend non pas uniquement un espace mais, et je dirais surtout, un mode de vie et une gestion partagée. Un fonds de réserve qui répond bien aux demandes actuelles et futures garanti une paix d’esprit qui pèse lourdement dans le choix d’un acheteur qui a à compléter sa décision suite aux informations économiques des lieux.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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