mardi 27 avril 2010

Frais imprévus de la vente d’un immeuble

Le 28 avril 2010

J’ai toujours dis qu’en immobilier il ne pouvait, ou ne devait, y avoir de frais surprises. Que tous les coûts pour vendre ou acheter étaient largement prévisibles et comptabilisables. Hors, je me suis trompée. Car l’industrie immobilière génère des vagues d’activités dans d’autres secteurs connexes et essentiels et que ceux-ci rencontrent des obstacles de temps et de disponibilités de personnels qui engendrent à leurs tours des frais additionnels. Un exemple de situation devenue problématique est celui de la nécessité d’obtenir un certificat de localisation pour une propriété à vendre. Nous nous rappelons qu’un certificat de localisation doit refléter l’état actuel des lieux et être âgé de moins de 10 ans. Hors, si ce n’est pas le cas, le vendeur devra en commander un nouveau. Le marché de la revente étant ce qu’il est devenu, les délais pour livrer un nouveau certificat de localisation dépassent souvent les délais prévus à la promesse d’achat et les délais prévus pour passer devant notaire pour la transmission des titres. Si le certificat de localisation n’est pas adéquat ou n’est pas encore rendu sur son pupitre au moment du jour des signatures par les parties prenant part à la transaction, le notaire aura alors le choix de soit obtenir le consentement du prêteur hypothécaire pour procéder avec une retenue de fond afin de garantir la livraison du nouveau certificat ou soit d’obtenir une assurances-titres pour rassurer le prêteur hypothécaire et l’acheteur que le certificat de localisation ne présentera pas des anomalies à être réglées par les vendeurs. Voilà où des sommes non-prévues peuvent survenir lors de la vente de l’immeuble car une assurance-titres peut coûtée environ 350$, en plus d’une possible retenue de fond, généralement autour de 1000.00$, jusqu’à la réception du document attendu. Au total il peut manquer à un vendeur, qui désire acheter une nouvelle propriété avec le produit de la vente qu’il a fait, environ 1350.00$! Une somme considérable. Tout ceci parce que les ventes se font de plus en plus rapidement, les délais sont de plus en plus raccourcis par la compétition du marché et que les documents ne sont pas vérifiés avant que la maison soit mise sur le marché. Suggestion donc; vous pensez vendre dans l’année qui vient, vérifiez votre certificat de localisation. Si il y a eu le moindre changement à l’apparence extérieure du bâtiment ( on parle ici de modification des types ou grandeurs de balcons ou d’escaliers, l’élimination ou l’ajout de cabanon ou autre éléments de construction sur le terrain) ou si il frôle les 10 années depuis sa création, alors pensez à le commander dès votre décision prise. Vous vous éviterez des mauvaises surprises chez le notaire.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

Les opinions exprimées par l’auteur sont informelles et n’engagent en rien le courtier la Capitale du Mt-Royal, le Réseau la Capitale, l’équipe baroletjarry ni les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour des fins de preuves ou de faits.

samedi 24 avril 2010

L’agent collaborateur, ce grand inconnu

Le 24 avril 2010

Saviez-vous que la mention vendue sur la pancarte de la bannière du courtier inscripteur ne dit pas qui a vendu cette propriété? Que si la vente a été facilitée par un agent collaborateur, ce dernier ne peut en aucun moment publier ce fait?

J’explique; vous signez un contrat avec un courtier et ce dernier fait son travail de vous représenter et de vous obtenir le meilleur résultat possible en utilisant tous les outils qui lui sont disponibles. Ceci inclus évidemment le service du réseau MLS qui invite les courtiers de toutes les bannières à faire visiter et, nous l’espérons, intéresser leurs acheteurs. Le hic est que si la vente est faite par le biais de 2 agents, soit l’inscripteur et le collaborateur, seul l’inscripteur a le droit d’annoncer la vente, à son nom! Le courtier collaborateur passe dans le néant. Rien, à part le rapport interne de vente, n’indique que la vente a eu lieu grâce à sa participation. Et je vous le dis, du haut de mes presque 19 années d’expérience, les agents collaborateurs valent leur pesant en or. Les enjeux monétaires, légaux et, oui je le dis faute de me répéter, émotifs, font souvent en sorte que l’ajout d’un agent collaborateur signifie un gain pour tout le monde.
Alors s’il vous arrive de vendre et d’avoir à choisir un courtier pour vous représenter, sachez lui demander qu’elle est la proportion des ventes qu’il fait dans une année typique avec des agents collaborateurs. Un bon réseau signifie de bons résultats. Peut-être qu’à cause de cela les promotions du type ‘1er du secteur’ ou’ le plus fort du quartier’ prendront alors une perspective plus raisonnable et que vous trouverez un courtier ouvert et disponible.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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mardi 20 avril 2010

Les choix de ses locataires.

Le 20 avril 2010

Il y a de ces situations complexes qui ne sont jamais claires et précises. Les règles utilisées par les propriétaires pour sélectionner les locataires qui habiteront dans leurs logements ne font pas l’unanimité et n’offrent en aucun cas des garanties de satisfaction. Ma grand-mère vous dirait ceci ; ‘ les gens mentent, certains souvent et plusieurs à l’occasion’. Lorsqu’il s’agit de louer un logement dans l’immeuble que l’on habite, d’avoir de bons locataires signifie plus que d’avoir de bons payeurs. Mais comment faire pour assurer un maximum d’assurance à cet effet? Un document répond le mieux à cet enjeu, le règlement de l’immeuble. Un peu comme une déclaration de co-propriété, une convention de règlements d’immeuble locatif prend toute son importance au moment de demander à un locataire-potentiel d’entrer en relation de cohabitation avec vous. Le règlement d’immeuble est non seulement pratique il est prévu au bail! Mais peu de gens utilisent cette clause et se demandent alors comment faire pour corriger certaines habitudes ou comportements de la part des locataires une fois ceux-ci en place. La réponse est pourtant simple, il faut que vous écriviez une liste de comportements, d’usages permis et non permis des lieux, de délai précis pour les bruits ( ex. entre 21hres et 08hres, on demande au locataire de ne pas déranger les voisins par excès de musique forte, de son de multi-média ou autre forme de sons excessifs provenant du logement). Il peut être prévu également la façon dont les espaces extérieurs devront être utilisés ( pas de poubelles débordantes qui trainent pendant des semaines, pas de vélos accrochés sur les balustrades, etc). Il peu également y être prévu des pénalités pour paiements en retard! La Régie du Logement accepte des règlements raisonnables qui s’ajoutent au bail et qui permettent de rendre les attentes de chaque partie plus claires et précises.
Lorsque le ou la locataire envisage d’habiter chez vous, soyez prêt et offrez-lui de lire votre règlement d’immeuble. Il ou elle sera ravi que vous preniez soin de son futur environnement et s’il y a des éléments qui l’irritent, vous aurez l’occasion d’en discuter et peut-être convenir ensemble que le logement proposé n’est peut-être pas celui qui répondra le mieux à ses attentes.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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samedi 17 avril 2010

Pourquoi l’agent est essentiel, en toute vérité.

Le 17 avril 2010

Rien n’est parfait, vous le saviez n’est-ce pas? Surtout pas les propriétés que les gens vendent. Je parle de ces petits défauts, ces petites imperfections qui constituent les raisons ‘B’ de la décision de vendre notre chez-nous. Généralement les grandes raisons fondamentales de vendre sont plutôt parce que notre habitation ne répond plus aux besoins. Elle est trop petite, trop grande, il y a trop de marche ou pas assez. Enfin, toutes des raisons valables pour vouloir changer notre environnement. Mais qu’en est-il de ces petites choses plates de la vie qui finissent par constituer des raisons secondaires de vendre? Je parle de ces petits détails qui sont comme la goutte qui fuit du robinet et qui finit par nous tomber sur les nerfs. Un locataire plus bruyant que les autres, une vue magnifique sur un stationnement de supermarché, un administrateur de condo plus ou moins compétent mais que personne ne veut remplacer. Toutes des raisons insuffisantes à elles seules pour vendre mais qui peuvent causer préjudices à une transaction.
La réalité est qu’un agent immobilier est la seule personne qui dans le cadre de son travail et de ses obligations doit dire la vérité et la faire accepter! De nos jours, cette situation est quasi-introuvable ailleurs dans la société.
Il arrive parfois que les ventes de propriétés se fassent rapidement avec moins d’interventions de la part de l’agent. Dans ces cas, on a l’impression d’un travail bien rémunéré. Mais que dit-on des ces autres cas très fréquents où l’agent doit récupérer des divulgations officielles peu flatteuses à l’égard du bâtiment ou de son administration ou de son voisinage? La diplomatie, le tact et le savoir-faire requis pour arriver à obtenir une entente entre les acheteurs et les vendeurs mériteraient un bonus à l’agent. Après tout, il y a des cadres d’entreprises qui obtiennent des bonus même si l’entreprise dont ils étaient les capitaines perd de l’argent.
L’agent immobilier est une ‘drôle de bête ‘. Probablement une des rares personnes que vous rencontrerez cette semaine qui parlera, en vérité.

En avant les braves!

Carol Jarry
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mardi 13 avril 2010

Les fondations sensibles à la moisissure.

Le 13 avril 2010

Le Québec a eu son lot de soucis concernant l’économie d’énergie dépensées dans et par nos habitations. Durant la grande crise d’énergie de 1976, les spécialistes en énergie ont convaincus les propriétaires de maisons existantes d’ajouter un matériau d’isolation de l’époque, la mousse d’urée-formaldéhyde, la miuf! On connait la suite. Subséquemment, on a convaincu les propriétaires que les fondations giclées à la mousse isolante auto adhésive étaient une réponse adéquate et efficace pour isoler les fondations. C’était vrai dans la mesure où la fondation avait été au préalable hydrofugée par l’extérieur et que la semelle de la fondation était accompagnée d’un drain français pour capter les eaux de surface et les acheminer vers les égouts. Mais on a appliqué cette technique sur des bâtiments usagés qui n’avaient pas ces éléments extérieurs qui gèrent l’eau de surface. Hors, une fois que la fondation est isolée de façon étanche par l’intérieur où peut bien aller toute cette eau qui s’infiltre quand même dans la fondation? Puisque le béton est un matériau poreux, l’eau et l’humidité frayent leur chemin et se buttent à l’isolant. Celui-ci empêche l’air ambiant de venir assécher l’humidité de surface intérieure et le résultat se fait sentir, des fois littéralement, des années plus tard quand la fondation s’effrite par cause de moisissure.
Il y a une expression américaine qui me plait beaucoup et qui fait référence à une sagesse de savoir-faire que nous perdons avec le temps. ‘If it ain’t broken, don’t fix it’. S’il n’est pas brisé pourquoi le réparer? Nos vieilles maisons ont été conçues de façon à ce qu’elle respire. Comme le yoga, elles doivent respirer pour atteindre une qualité d’air convenable. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les parois extérieures du bâtiment où on retrouve le mur de brique, un pouce d’air, la surface de parement et les éléments de structures verticales (montants et poutres). Ce vide d’air est l’élément d’isolation le plus précieux d’une vieille maison car c’est par là que la maison respire. Elle y abandonne son humidité accumulée par l’intérieur et la fait assécher par la circulation de l’air du bas vers le haut l’été et du haut vers le bas l’hiver. Sans ce facteur de ventilation hyper-important dans nos constructions, tout devient source de problèmes; accumulation d’humidité, difficulté de chauffage, etc. Dites-vous que 80% de l’énergie utilisée pour chauffer une pièce sert d’abord à assécher cet air ambiant de son humidité et ensuite à le réchauffer. Dans les maisons de constructions pré-drain agricole ( années 60), pour sauver sur le chauffage, ouvrez les fenêtres une heure par jour l’été, au moins, et jusqu’à quinze minutes l’hiver, même par temps froids. Vos frais énergétique diminueront et vous serez très confortables. Et n’ajoutez rien de ce qui n’y était pas au départ si la coquille extérieure n’est pas étanche!

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 10 avril 2010

Comment choisir son agent immobilier.

Le 10 avril 2010

Depuis très longtemps j’ai le goût de parler aux gens des méthodes pour choisir un agent immobilier. Il n’y a pas de doute dans mon esprit de la nécessité d’obtenir les services de représentants afin de bien conclure une vente. Il n’y a qu’à voir toutes les démarches requises pour y arriver et qui passent souvent sous silence. Une panoplie de détails qui font en sorte qu’un propriétaire-vendeur se sente secondé dans une des démarches les plus importantes de sa vie. Mais comment s’assurer que le choix que l’on fait est le meilleur et que les services que nous obtiendrons sont les’ tops des tops’. Voici donc quelques conseils. D’abord, je vous dirais que la bannière figure parmi les détails les moins importants. Toutes les bannières inscrites à la Chambre Immobilière du Grand Montréal offrent sensiblement les mêmes services. Il y en a qui offrent des garanties de services, des garanties après-vente et même des garanties de paiements hypothécaires en cas de perte d’emploi. Mais ce qui compte c’est le service que vous obtiendrez et que vous ne verrez pas. Je veux parler de la façon que votre propriété sera annoncée au public et au réseau. Une nouveauté, une fiche MLS qui apparaitra en nouveauté au réseau sans photo, sans descriptif additionnel et exhaustif de la propriété est une fiche qui sera vite mise de côté par les internautes. Le temps accordé à la lecture des fiches descriptives de propriété sur internet se chiffre en secondes donc s’il n’y a pas de photos, je parle de photos de toute la propriété tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, pas de lecteur. Nous n’avons quelques secondes pour attirer le regard et l’attention de l’acheteur-potentiel. Il faudra donc mettre le paquet sur la qualité et la rapidité de la description internet. De plus,le service de rappel et de confirmation de visites d’agents doivent être des plus collaborateurs et efficaces. À défaut d’une entente contraire avec le propriétaire-vendeur, l’agent inscripteur doit s’assurer que les visites demandées par les agents collaborateurs soient rapidement et cordialement répondues afin de maintenir une synergie d’activités très importante dans le processus.
Je concluerai par ceci; ce n’est pas nécessairement un gros nom qui vend les propriétés à meilleurs prix et aux meilleures conditions. Il y a des agents qui se sont taillé des places de choix au sein de l’industrie et avec raison mais il y a beaucoup de travailleurs de fond, de gens de qualité qui répondront très bien aux besoins car ils font et feront toujours ce qu’il faut pour obtenir et garder la meilleure réputation possible dans l’industrie. En matière de vente, une réputation prend une vie entière à construire et quelques instants pour être démolie.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

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mardi 6 avril 2010

Le 6 avril 2010
Période de renouvellement, de printemps, d’énergie. Dernier sprint avant l’été du repos qui vient. En fait, dans le monde de l’immobilier on fonctionne à l’envers. La nature se repose l’hiver et revient à la vie et à la nouvelle énergie au printemps et en été. Mais l’immobilier urbain s’active dès l’automne pour être super actif en plein hiver et vivre un dernier coup fort au printemps. Nous voici donc à ce sprint où nous prenons de grandes décisions de changement pour arriver à se trouver un nouveau nid et si possible éviter le festival du déménagement du 1er juillet. Alors on se remonte les manches et on avance, tête baissée sur la tache devant soi. Si on doit vendre il faut non-seulement se décider rapidement, très rapidement mais aussi accepter de passer aux choses sérieuses en se donnant le moins de marge d’erreur possible. Ceci signifie une seule chose, le prix juste. Plus le prix demandé se rapprochera de sa valeur étudiée et justifiée plus les chances de vendre à prix fort existeront.
Pour les acheteurs, vous serez obligés de démontrer par écrit votre capacité de financer la propriété de votre choix. Il ne faut donc pas négliger une pré-approbation hypothécaire écrite et ceci même si vous êtes des acheteurs expérimentés ! Nous sommes rendus dans un marché où les promesses d’achats ne sont même pas reçues sans ce document.
Alors, en résumé, le printemps est encore une bonne saison pour l’immobilier car plusieurs nouveautés bourgeonneront dans le décor et vous pourrez trouver à satisfaire vos désirs de changement. Jusqu’à la fin juin ce sera une belle période pour ce métier et pour nos clients. Le soleil se couchera tard et la lumière sera de plus en plus belle. Bon magasinage.

En avant les braves!

Carol Jarry
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samedi 3 avril 2010

Quand le résumé est de trop, ou pas assez!

Le 02 avril 2010

Cette semaine, comme à l’habitude, j’écoutais la première chaine de Radio-Canada. Durant une émission que j’aime beaucoup, l’Après-midi porte conseil, une chroniqueuse donnait de l’information sur comment choisir des entrepreneurs lorsqu’on veut faire des travaux sur notre maison. Généralement ces conseils sont bien recherchés, documentés et bien rendus. Je reconnais que le temps alloué en onde permet rarement d’entrer dans les détails d’un sujet souvent complexe. MAIS, les gens qui écoutent ces émissions retiennent le minimum et prennent des décisions basées sur ces résumées d’informations en omettant de parfaire leur connaissance justement parce qu’une chaine comme Radio-Canada possède une côte de confiance ultra-élevée. Hors, voici que la collaboratrice annonce en onde qu’un toit de maison a une durée de vie moyenne de 20 ans! J’ai compris qu’elle voulait dire qu’un toit en bardeau dure en moyenne dix ans et qu’un toit plat peu durer entre 25 et 30 ans, donc la moyenne mathématique est donc de 20 ans. C’est bon, voilà l’information est donnée, arrangez-vous.
Comment faire peur au monde, en 15 secondes! Un toit en pente, généralement en bardeau de goudron est aussi bon que la qualité achetée. Il s’en fait pour 10 ans et d’autres jusqu’à 25 ans ( l’épaisseur varie). Dépendant de la pente, l’usure se fera plus ou moins rapidement. Un toit plat toutefois est un toit statique, c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’usure de friction de la neige et de la pluie qui vient gruger le goudron ou le gravier d’un bardeau. Le toit plat est fait de planche de bois aggloméré sur lequel on dépose un papier goudron, une dose généreuse de goudron chaud et par dessus un gravier qui cache le revêtement des rayons ultra-violet du soleil, été comme hiver. L’accumulation d’eau est réglée par la pente qu’on a prévu sur le toit et qui achemine l’eau vers un drain pluvial jusqu’à l’égout. Si un toit plat est entretenu de façon saisonnière, que le propriétaire vérifie chaque année que le goudron n’est pas exposé aux rayons du soleil par manque de gravier, un toit plat peut FACILEMENT durer plus de 30 ans. Les preuves ont été maintes fois constatées par plusieurs acheteurs, fournisseurs et propriétaires. Alors la question ‘quel âge a le toit?’ n’est pas pertinente si elle n’est pas accompagnée par ‘ qui entretenait le toit et comment?’ Sans cette information, la réponse n’est que partielle et risque de faire déchanter l’acheteur-potentiel sur une maison qui autrement aurait très bien pu faire l’affaire.

En avant les braves!

Carol Jarry
Agent immobilier agréé et gestionnaire

Les opinions exprimées par l’auteur sont informelles et n’engagent en rien le courtier la Capitale du Mt-Royal, le Réseau la Capitale, l’équipe baroletjarry ni les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour des fins de preuves ou de faits.