samedi 16 octobre 2010

La valeur fonciere est-elle une référence juste de la valeur marchande?

Mon collègue et ami Jocelyn Vaillant, dans son blog, explique clairement la situation actuelle concernant les augmentations des valeurs foncières des municipalités de la province. Il explique, entre autre, que la valeur foncière reflète l'activité immobilière des dernières années et que ces augmentations auraient été en quelque sorte, prévisibles. Il explique également que le calcul des ces augmentation ont été fait à partir des valeurs moyennes des années 2006 et 2009, les années de référence utilisisées pour calculer le nouvesau rôle de 2011. En ces années, l'activité immobilière était encore très forte dans la plupart des quartiers. Mais pour ce qui est des secteurs hors centre de Montréal il est clair que cette activité a sérieusement changé de cap depuis la fin de l'année dernière. Les inscriptions en région restent sur le marché plus longtemps, beaucoup plus longtemps qu'avant. La région de Montréal et peut-être celle de Québec sont les deux secteurs qui ont subi le moins les effets de la crise économique de 2008.

Pour ces propriétaires et pour ceux qui verront leur taxes sensiblement augmenter il y a possibilité de contester. Je me souviens qu'en 1994, il y avait plus de 40,000 contestations enregistrées à la Ville de Montréal, selon les dires de l'époque, et cette contestation en bloc avait eu pour résultat une révision du taux de taxation pour l'ensemble des contribuables.

Pour ce qui est de la valeur marchande je vous répéterai ici ce qu'un exellent professeur de marketing nous répète depuis longtemps. Il y a 3 valeurs à une propriété; la valeur pour l'assureur( les coûts de construction en cas de feu, par exemple) la valeur hypothécable( la valeur du risque d'une institution financière) et ce qu'un acheteur est prêt à payer pour l'immeuble. Ce n'est qu'à la suite d'une négociation que l'on nomme le résultat la valeur vendue.

L'augmentation des frais de taxes foncières, si elle est jumelée à une augmentation des taux d'intérêts, peu avoir un impact considérable sur le résultat d'une négociation et favoriser l'acheteur pour la première fois depuis des années. Afin de minimiser cet impact il y aurait lieu de metre son énergie là où il peu y avoir un résultat: la contestation en bloc des comptes de taxes.




En avant les braves!



Carol Jarry

courtier immobilier et gestionnaire


Les opinions exprimées par l'auteure sont informelles et n'engagent en rien l'agence immobilière la Capitale du Mt-Royal, le réseau La Capitale ou l'Équipe BaroletJarry ou les membres de son équipe. Ces commentaires sont partagés gratuitement et ne peuvent être utilisés pour fin de preuves ou de faits.

1 commentaire: