samedi 31 mars 2012

Une pensée.....


Le courtier immobilier est une drôle de bibitte. C'est une personne qui doit s'assurer d'un optimisme débordant afin de s'assurer que son entreprise fonctionne correctement, indépendamment de l'état de l'économie locale. Il est celui ou celle qui doit dire aux clients les choses telles qu'elles le sont. Il ou elle doit dire ce que les gens ne veulent pas entendre et compléter une transaction là où les particuliers, s'ils étaient laissés à eux mêmes, ne se parleraient même plus. Les courtiers immobiliers sont blâmés pour les imperfections d'un produit à vendre mais rarement remerciés lorsqu'ils apportent un bénifice financier. Le courtier est celui qui fait perdre de l'argent aux clients mais jamais celui qui en fait faire, selon les préjugés.

Les courtiers, contrairement au public, ne peuvent se permettre ce cynisme et pourtant dans notre société ce sentiment est devenu un fléau endémique. J'ai connu un temps où nous pêchions par optimisme, nous croyions à une société de loisirs, nous chantions les louanges de l'amour et non la guerre, nous étions jeunes et naïfs. Mais aujourd'hui, nous sommes devenus ternes et sans espoirs. Nous vivons une dépression collective et nous n'arrivons pas à nous sortir de notre déception. Nous sommes déçus par nos politiciens, nos médecins, notre clergé. Il n'y a plus, il semble, de secteur d'activités qui n'a pas subi des torts irréparables par la fraude, le mensonge et la duperie. Quoi faire alors?

Par le passé, il y a eu des peuples qui ont subis des difficultés majeures et qui ont su les surmonter grâce à un objectif commun, celui de la survie globale. Je pense aux britaniques lors de la 2e guerre mondiale, des populations entières qui vivaient des nuits d'horreur dans les tunnels de métro pendant que les bombes détruisaient leurs habitations. Je pense aux américains, à cette même époque, quand la population entière se mobilisait pour ramasser métal et caoutchouc et fournir les matériaux de base à la fabrication de bâteaux de guerre suite à la quasi totale destruction de la flotte à Pearl Harbor.

Quand les temps sont durs, il faut se remettre au boulot, se reconnaître entre nous comme étant frère et soeur d'armes. Il faut nous unir et nous soutenir afin de maximiser nos forces à l'image des fourmies, petites et faibles individuellement mais oh! si fortes regroupées. Soyons ces fourmies, soyons forts et invitons nos clients, qui sont des membres de cette société en déprime, à changer l'attitude de notre esprit.

Pour certains ce texte paraîtra fleur bleue et inutile. Ce sera un choix. Mais souvenons-nous tous, qu'à force de faire la même chose..... Si nous tentons de partager notre détermination et notre ténacité, peut-être arriverons-nous même à affecter nos compatriotes et alors, nous serons tous gagnants.

mercredi 7 mars 2012

La Relâche

Une période de relâche, c'est bon. C'est nécessaire. Il faut prendre du recul, il faut prendre du repos. Il faut retrouver son centre, il faut retrouver son énergie vitale, la vraie, la vivante. Pensez-y, depuis la grisaille d'octobre et les froides noirceurs de novembre et décembre, la frénésie sans repos du Temps des Fêtes, un janvier sans neige donc sans jeux-sports mais des vents glaciaux et un février qui ne finissait pas de finir, une petite semaine de changement de rythme, de temps passé à luncher au resto avec ses mioufs, à jouer dehors dans une neige tardive, de retrouver le visage de son conjoint(conjointe) pour le redécourir....je m'étonne que les gens ne pensent pas à demander que la semaine de relâche ne devienne une obligation, un congé officiel.
Donc, à mon tour de vous souhaiter une relâche, totale, en profondeur. Si vous ne pouvez prendre, comme d'autres, la semaine au complet, je vous souhaite au moins de prendre un peu de temps pour vous reposer même si ce n'est que de débrancher le cell et sauter au lit, un seul soir, très, très tôt et profiter de ce lieu exceptionnel mais négligé. J'y pense, on devrait demander au gouvernement d'instituer une journée sans communication électronique. Imaginez, 24heures sans cellulaire, internet ou télécopieur. Comme les ondes seraient tranquilles! Enfin, on peut rêver, non?
Au retour, je vous promets, on reprendra la tâche, le flambeau, la quête.
Bon repos, mérité.